Wanted : Hett Fett (coté impérial)

Après quelques instants de silences savamment dosé, Lando se décida à répondre.

- Je suppose que l'on t'a chargé de m'accompagner dans ma mission, seul l'Empereur aurait put te l'ordonner, tu me suivras donc.

Je ne pus qu’acquiescer à la réponse du Maitre Lame, qui sans attendre que je reprenne la parole se dirigea vers la sortie de l’astroport. La foule était dense, même oppressante pourrait-on dire, et surtout extrêmement diversifiée. Une multitude de race était présente dans les rues de la ville haute, à un tel point que n’importe qui aurait pu faire une étude de civilisation. Enroulé dans leur longue cape, la tête recouverte par leur capuche, nous primes une direction que je ne connaissais pas. Notre chemin continua au travers d’un dédale de rues de moins en moins bondé jusqu’à un immeuble de couleur sombre et d’aspect plustot sale. Je continuai de garder le silence et d’observer ce que faisait Lando. Il pénétra dans le bâtiment, qui était à première vu une boutique de speeder, et se dirigea aussitôt vers le comptoir. Le Twi’ lek derrière le comptoir commença à discuter, mais j’avoue avoir rapidement été non intéressé par l’échange et préféré me concentré sur les sensations que me procuraient les lieux. Je ne détectai aucuns danger et suivi Lando et le marchand vers un grand ascenseur non loin du comptoir. Le nouveau trajet dura environ deux minutes et nous arrivâmes tous trois dans un grand hangar qui abritait encore plus de véhicule. Tous les speeders semblaient avoir été amélioré manuellement si je puis dire, et le vendeur nous certifia que c’était sa meilleure marchandise. Lando le coupa rapidement afin que celui-ci ne nous noie pas sous un flot de parole plus qu’inintéressante et il alla observa les véhicules les plus proches. Son choix se porte sur un véhicule rouge, plutôt design et décapotable. Le prix semblait convenir et rapidement je pris place à ses côtés dans le véhicule.

- Où allons-nous maintenant Maitre Dell ?

- Nous allons nous rendre à la cantina, il y a beaucoup de personne bien renseignée là-bas.

La cantina, oui plutôt logique, mais vu leur nombre en ville il allait falloir avoir pas mal de chance. Le speeder sortit à toute vitesse du hangar et la conduite agile du Maitre Lame nous conduisit rapidement en direction de la cantina que Lando avait choisi. Nous nous posâmes sur le parking baigné de la lumière des multiples enseignes et Lando me rappela de me cacher à l’aide de ma cape.

L’intérieur de la cantina était identique à celle de la plupart de ce style d’établissement : lumière vive à gogo et musique entêtante sur laquelle dansait des Twi’ lek ou d’autres créatures plus que dévêtu. L’odeur d’alcool était encore plus forte que la musique, et Traviss se rappela pourquoi il détestait ce genre d’endroit. Plusieurs alcôves se trouvaient autour de la pièce principale et un grand escalier, gardé par une véritable armoire à glace, se trouvait à un bout. Lando se dirigea vers le bar et s’adressa au barman. De la ou je me trouvais je ne pouvais pas l’entendre mais mon entrainement me permettait de lire sur les lèvres.

- Savez-vous ce que garde cet homme ?

- On voit bien que t'es pas 'ici... Là-bas, c'est l'big boss qui marchande, il est en pleine affaire et il aime pas être dérangé.

Des tirs de blasters me firent tourner la tête et je loupai la suite de l’échange. Lando revint vers moi.

- Bien, on va devoir passer ce garde pour allez voir le patron, tu as une stratégie ?

– Vu le genre de créature, je pense pouvoir le distraire le temps nécessaire à ce qu’on se glisse la haut.

Sans laisser le temps au Maitre Lame de répondre, je me dirigeai vers l’escalier. Ma démarche changea progressivement, de celle assurer de Chevalier Impérial, elle devint celle d’un ivrogne finit ayant passé beaucoup trop de temps à téter une bouteille aujourd’hui. Une fois devant l’homme, je fis semblant de ne pas le voir (chose impossible vu sa taille) et fis mine de monter l’escalier. L’homme m’attrapa le bras pour m’arrêter et me tira au bas de l’escalier.

– Interdit de monte, c’est privé la haut.

– Privé ? Mais non, je suis sur qu’il y a des chambres et je suis très fatigué.

Je fis de nouveau mine de monter les premières marches, et l’homme m’arrêta de nouveau. Ce coup ci je fis en sorte qu’il ne puisse pas me tirer aussi facilement et le bouscula avec mon épaule. J’exerçai une pression à l’aide de la Force et l’envoya bousculer un groupe de gros durs non loin de là. Leur réaction ne se fit pas attendre et fut exactement celle que j’attendais. Celui qui se fit bousculer frappa le garde violemment et celui-ci alla percuter un autre gus et une bagarre quasi générale se déclencha. Lando réagit rapidement et me rejoins au bas de l’escalier.

– Bien joué, soldat. Allez vite maintenant.

Côte à côte nous gravîmes les marches et arrivèrent à l’étage. Pour l’instant il n’y avait aucuns autres gardes mais nous restâmes tout deux sur nos gardes. Le couloir présenta plusieurs portes et nous nous séparâmes pour les inspecter, la Force nous indiquant une présence éventuelle. Enfin nous nous retrouvâmes devant la dernière porte, la seule ou plusieurs formes de vie s’y trouvait. Nous nous plaçâmes de part et d’autres de la porte et j’attendis l’ordre de Lando.

– Vu le genre de créature, je pense pouvoir le distraire le temps nécessaire à ce qu’on se glisse la haut.

A peine eut-il prononcé ces mots qu'il s'approcha du garde en titubant. Quelques hoquets et une démarche incertaine le firent passer pour un ivrogne ayant siroté trop de bouteilles. Il s'approcha doucement du garde qui ne bougea pas. Traviss le bouscula un peu puis tenta de gravir les premières marches. Rapidement, il fut interpellé par l'armoire à glace qui le saisit au bras et le ramena durement au bas de l'escalier.

– Interdit de monter, c’est privé la haut.

– Privé ? Mais non, je suis sur qu’il y a des chambres et je suis très fatigué.

Traviss tenta à nouveau de s'élever sur les marches mais fut encore stoppé par le gorille. Mais ce coup là, "l'ivrogne" ne se laissa pas faire aussi facilement. Il se laissa tirer mais, au moment où il passa devant le garde, il le bouscula, surement avec l'aide de la Force car l'homme tomba bien loin pour une simple bousculade. Le gardien de l'escalier tomba dans un groupe de grosse brute qui se mirent à lui regler son compte. Les deux Impériaux en profitèrent pour se faufiler dans l'escalier et Lando félicita Traviss pour son jeu d'acteur.

Il arrivèrent ensuite à l'étage supérieur. C'était un salon, tout ce qu'il y a de plus normal, avec une lumière rose assez douce, quelques techniciennes de plaisir et une douce musique. Il y avait, au milieu d'un sofa rouge vif, un Devaronien au visage diabolique. Une twi'lek était couchée à ses côté et deux autres dansaient sur un podium. Leur tenue étaient plutot légères mais rien de bien méchant. Lando et Traviss avancèrent alors et, après avoir dépassé par deux hommes portant un cadavre, ils furent remarqué par le "boss". Il sembla contrarié et repoussa violement la twi'lek qui tomba par terre. Elle se releva avec un visage appeuré et quitta la pièce les larmes aux yeux. Lando arriva alors à deux mètres du sofa puis se stoppa. Le patron de la cantina dit alors sur un ton faussement poli :

- Que me vaut l'honneur de votre visite messieurs les Impèriaux ?

- Nous sommes à la recherche d'un chasseur de prime du nom de Hett Fett, peut-etre que vous pourrez nous en dire plus à son sujet ?

Le visage du Devanorien se crispa légèrement puis il redevint sérieux. Le patron fit signe au filles de quitter la pièce et cellesd-ci se dirigèrent vers une porte dans le fond de la salle. Le Devanorien ne doit pas être facile en affaires...

[HRP: post fini, un MJ devrait venir pour faire le patron :-)]

Un splendide mâle Devaronien, tout en finesse et en muscles. Les cornes polies soigneusement dressées sur son crâne chauve. La peau d'un rouge sombre resplendissante de santé. Bref, manifestement la situation actuelle lui profite,, à l;ui et à son entreprise.

Souriant aimablement, même si le sourire ne se reflète pas dans ses yeux orangés, il invite les visiteurs à prendre place dans l'amas de coussin laissé libre par les femelles de toutes espèces formant son harem. Il en prend bien une croquée par ci par là lors de l'accouplement, mais généralement il les traite bien de corp, sinon d'esprit. Elles sont ses choses... Et il profite bien ici de ce qu'il ne pourrait pas profiter sur sa planète natale.

Ici, il est le pivot des renseignements convergeant vers Coruscant. Il sait majoritairement tout ce qui se passe sur la planète et bien au delà. Ca en fait un homme extrêmement apprécié, craint, détesté, friqué et puissant... Parfios aimé, comme la Twi'lek qui est partie en pleurant parce qu'il l'a poussée un peu... Les femmes...

- Nous sommes à la recherche d'un chasseur de prime du nom de Hett Fett, peut-etre que vous pourrez nous en dire plus à son sujet ?

Et tiens donc? Si j'ouvre ma langue, il me tuera... si je ne l'ouvre pas, vous me tuerez certainement... Vous avez certainement quelque chose qui va me permettre de pallier au léger désagrément que vous allez me causer en m'obligeant à parler?

Dit il d'un air gourmand. Manifestement, la situation quoiqu'irritante, l'amuse.

hj: scuse le délai j'étais certaine d'avoir répondu. y'a trop de fett...

Je vous promets une protection contre ce fauteur de troubles. Quelques de mes éléments viendront ici pour assurer votre protection en cas d'attaque. Sachez aussi que, si Fett lance un assaut, je viendrai aussitot avec tous mes hommes pour vous protéger. Vous avez ma parole.


Il tourne la tête pour regarder les gens...

Certainement... Fett ne tue pas du tout *notez l'ironie* Les jedis et autres à la chaîne. Ne m'en veuillez pas chevalier, mais ma sécurité physique je me l'assurerai moi même. Il faut cependant des fonds pour une telle entreprise. un yacht intergalactique d'excellente facture, mais anonyme, par exemple. Que je puisse reprendre mon travail pour la gloire de Coruscant le plus tôt possible.

Dans la tête du Devaronien, le plan se forme, un plan gagnant sur tout les tableaux... Ben quoi? Ce monde est impitoyable et il faut bien survivre. Affable, il demande à ses invités improvisés.

Vous voulez du steak? Du thé? Je vous prie de me pardonner, je suis un peu en manque de légumes.

Se levant, il va à une porte derrière lui et aboie quelques ordres à son harem. Il a des invités. La moindre des chose est de les traiter convenablement On ne pourra jamais dire qu'Oloth manque d'hospitalité. Revenant, il fait sortir un genre de minibar du mur, où il s'affaire à préparer un simple thé. Pour lui c'est un cocktail plus corsé, à base de sang animal frais, qu'il se prépare... Et tandis qu'il presse la pauvre bête égorgée, il a un sourire aimable.

Toujours prêt à rendre service... Si ca lui profite of course.

- Certainement... Fett ne tue pas du tout *notez l'ironie* Les jedis et autres à la chaîne. Ne m'en veuillez pas chevalier, mais ma sécurité physique je me l'assurerai moi même. Il faut cependant des fonds pour une telle entreprise. un yacht intergalactique d'excellente facture, mais anonyme, par exemple. Que je puisse reprendre mon travail pour la gloire de Coruscant le plus tôt possible.

Cet alien doit rêver. Il s'imagine que l'Empire va lui accorder ce qu'il désire ? Il doit être fou, l'alcool ou les femmes lui ont conféré une grande assurance. Le Devaronien demanda poliment :

- Vous voulez du steak? Du thé? Je vous prie de me pardonner, je suis un peu en manque de légumes.

Lando acquiesa et Le patron de la boite quitta sa place un moment pour ordonner à ses filles de servir du thé à ses invités. Après qu'une jeune femme, peu habillée mais très charmante, aie servi le thé, Lando dit :

- Vous savez, j'ai noté dans votre étblissement quelques fautes plutot grave... Des mineurs avec de l'alcool par-ci, beaucoup de crasse par-là. C'est suffisant pour faire fermer cet endroit mal famé. Je pense que sans ceci, vous aurez quelques problèmes pour continuer vos affaires. Notez aussi que les gens comme vous, ayant traités avec Fett ne sont pas rares dans la galaxie, vous ne m'êtes pas indispensable.

Le Devaronien semblait contrarier. Lando s'en fichait, il but une gorgée de thé et attendit la réponse.

HRP: scuse du temps de réponse et aussi de la taille du rp, pas bcp d'inspi...

"Vous savez, j'ai noté dans votre établissement quelques fautes plutôt grave... Des mineurs avec de l'alcool par-ci, beaucoup de crasse par-là. C'est suffisant pour faire fermer cet endroit mal famé. Je pense que sans ceci, vous aurez quelques problèmes pour continuer vos affaires. Notez aussi que les gens comme vous, ayant traités avec Fett ne sont pas rares dans la galaxie, vous ne m'êtes pas indispensable."

Cette remarque contrariée le devaronien... Mais il n'allait pas céder aux impériaux pour un coup aussi bas, la menace de mort que Fett faisait peser sur lui était bien plus grande que celle de voir son entreprise sabotée par l'Empire...

"Coruscant n'est pas sous domination impériale commandant... Vous n'avez aucune autorité officielle ici, et ce même si le chancelier se met à genoux face à votre empereur dès que les cameras ne sont pas fixées sur eux..."

Lando sourit, il allait lancer une réplique cinglante mais le devaronien repris.

"Si les gens qui ont traité avec Fett sont vraiment si communs, comment se fait il que vous ayez eu besoin de venir me voir moi... Les gens prêts à le vendre pour une paire de crédits devraient se battre pour vous parler... A moins qu'ils aient une bonne raison pour ne pas le faire... Rester en vie par exemple... Et malgré ce que vous semblez penser, j'aime mieux voir ce taudis couler que de perdre la vie... Et quand bien même vous chercheriez à me rendre la vie impossible je tiens à vous signaler que j'ai de bons amis sur Nar Shaada et les moyens d'y refaire ma vie..."

Le patron sourit de toutes ses canines blanches

"Si vous êtes venus me voir c'est parce que j'ai les moyens de m'enfuir rapidement et discrètement de Coruscant et que donc je suis susceptible de vous parler... Mais ne vous mèprenez pas, le fait que j'en ais les moyens ne veut en aucun cas dire que j'en ais l'envie et que je le fasse pour rien... Je maintiens mes requêtes, sois vous payez soit vous vous cherchez un autre pigeon pour lui servir vos salades. Il n'y a pas d'autres solutions..."

D'un claquement de doigts il indiqua à une des jeunes filles qui attendait la tête baissée dans un coin de la pièce de s'approcher de lui. La pauvre petite ne devait pas avoir plus de 15 ans. Nue sous son tablier, elle commença à lui masser délicatement les épaules. Les yeux du devraronien brillaient d'un vice non dissimulé... Deux autres qui ne devait guère être plus âgées et se ressemblaient comme deux gouttes d'eau s'approchèrent des impériaux et se mirent à les caresser avec tendresse, renversant leurs thés sur le sol...

Le truand se mit à sourire, enfin ses interlocuteurs se mettaient sur sa longueur d'onde... L'envie d'accepter était forte et le fait que les impériaux ne lui donnent que des crédits et non le vaisseau qui leur avait réclamé ne présentait que des avantages, il perdait l'occasion de fournir un leurre à Fett, mais au moins il ne prendrait pas le risque de monter dans un vaisseau piégé par les soins des services impériaux... Il n'y avait pas de raisons de refusé, bien sur il avait cité Nar Shaada, cela ne lui faisait qu'une deuxième planète à éviter après Coruscant [dans le cas où Fett laisserait les impériaux en vie suffisamment longtemps pour qu'ils lui livrent son nom]... Il ne fallait prendre aucun risque... que ce soit pour les impériaux ou pour cette légende vivante que constituait Heth Fett... Il était (pensait il) bien plus malin qu'eux, il les duperait tous et referait sa vie là où nul ne le retrouverait...

Une dernière priorité était à faire, s'arranger pour que les impériaux payent véritablement leur dettes... Puis il eu comme un éclair de lucidité... Les impériaux commençants quelque peu à s'impatienter, ils avaient fait les concessions que le dévaronien attendait mais ils n'avaient pas l'intention de perdre leur temps, comme une réponse le patron hocha la tête... Il avait deux taches à accomplir et il les accomplirait sans faiblir, d'un sifflement et d'un regard il indiqua aux jeunes "serveuses" de retourner à leur place, contre les murs gris sombre de la pièce. Alors que les jeunes filles le regard bas avaient le dos tourné le devaronien souleva un des accoudoirs de son fauteuil. Puis d'un geste fulgurant il se retourna et abattu les jeunes filles d'une rafale de blaster, les corps de celles ci affreusement mutilés s'effondrèrent et les murs furent marqués par des impacts. Lando était atterré, il ne s'y attendant pas particulièrement il n'avait pas eu le temps d'intervenir pour sauver ces pauvres êtres... Ce n'était pas la voie des chevaliers impériaux de gaspiller inutilement des vies et il ne pouvait tolérer ce genre d'acte. Sur la défensive, les impériaux le regardèrent se retourner, prêts à le tuer au premier signe d'hostilité, mais le dévaronien n'avait aucunement l'intention de s'en prendre à eux. Il jeta son arme à coté de lui, il s'agissait d'une arme impériale, surement récupérée sur le cadavre d'un garde abattu par un malfrat du gang du dévaronien, et ce n'était surement pas le seul mort que l'alien avait sur la conscience, le meurtre des jeunes filles de sang froid le prouvait... Maintenant qu'ils le regardaient mieux, les impériaux trouvaient qu'il ressemblait véritablement à un démon, on ne pouvait lire aucune gène ni aucun remord dans ses yeux...

En effet d'Oloth avait sauvé sa vie, s'il avait laissé ces jeunes filles "vagabonder", raconter son secret aux petites frappes avec qui elles auraient pratiqué leur métier dans les heures qui auraient suivi, il n'aurait pas fallu plus d'une demi journée pour que Fett soit au courant... C'était trop court, il lui fallait gagner ce temps... Maintenant, nul à part lui et les impériaux ne connaissait son secret... Il y eu un moment de creux, avec dégout Traviss regardait des insectes ramper au sol, se précipitant vers les trois petits cadavres pour s'en repaître, le silence de mort était rompu par le bruit du vol des mouches venues assurer leur descendance... Cinq minutes s'écoulèrent, aucun ne réfléchissait vraiment mais tous étaient perdus dans leurs pensées... Puis d'un air étrangement enjoué le dévaronien éleva la voix.

"Bon alors faisons cette transaction, je vous donne mon renseignement dès que j'aurai reçu mes crédits, j'ai justement tout ce qu'il faut ici pour effectuer cette opération... Alors allons y!"

Le regardant en face Lando s'apprêtait à lui répondre, mais à ce moment là la porte s'ouvrit en coup de vent. C'était Renon, le patron du Maâtkarê, un des amis du dévaronien, s'il était concevable que l'un comme l'autre aient pu avoir des amis... Mais il ne venait pas ici pour une visite de courtoisie, bien au contraire, c'était bien pour cela qu'il avait ouvert la porte sans prévenir malgré le rendez vous...

"D'Oloth! J'ai besoin de toi, il faut que tu m'accompagnes! Qu'on aille voir Fett tous les deux! Des mando'ades sont chez moi pour le crever! Il faut le prévenir qu'il ne viennent pas chez moi, c'est une embuscade! Moi il ne peut pas me voir, toi il t'écoutera, il a confiance en toi!"

Renon avait parlé sans réfléchir, dans sa hâte d'en finir avec ces parasites qui s'étaient imposés dans son établissement, il n'avait même pas fait attention aux invités qu'avait le dévaronien... Les impériaux étaient eux très intéressés par ce qu'ils venaient d'entendre, visiblement Renon était au bout du rouleau, dans sa volonté d'en finir avec ses hôtes il leur livrerait la planque de Fett... Visiblement il la connaissait, la seule chose dont avait peur cette misérable larve c'était que son "maître" l'élimina en apprenant que des traitres résidaient chez lui... Les impériaux redevenaient enfin maîtres de la situation...

"Bon alors faisons cette transaction, je vous donne mon renseignement dès que j'aurai reçu mes crédits, j'ai justement tout ce qu'il faut ici pour effectuer cette opération... Alors allons y!"

Lando allait céder les crédits nécessaire au voyou quand, soudain, un urluberlu entra vivement dans la salle. Il était à bout de souffle et regarda directement le Dévaronien. Il ne semblait pas avoir remarqué les Impériaux et dit d'une voix forte :

"D'Oloth! J'ai besoin de toi, il faut que tu m'accompagnes! Qu'on aille voir Fett tous les deux! Des mando'ades sont chez moi pour le crever! Il faut le prévenir qu'il ne viennent pas chez moi, c'est une embuscade! Moi il ne peut pas me voir, toi il t'écoutera, il a confiance en toi!"

Lando retira alors sa main qui s'appretait à toucher celle du Dévaronien pour celler leur compromis. Il la rouvrit pour user de son don de télékinesie. Doucement, très doucement, le col du vêtement du dévaronien se serrait, de plus en plus. Bientot, ce derniersavait à peine respirer. Lando dit soudain pour attirer l'attention sur lui :

- Il y a des fauteurs de troubles chez vous ? Montrez nous le chemin, nous allons vous en débarrasser...

Lando se retint de sourire et attendit la réponse du "collègue" du Dévaronien.

J'étais resté totalement silencieux après que Lando et moi soyons rentrés dans la pièce occupé par le patron de la cantina. Le Twi'lek n'avait pas parut spécialement apeuré par notre apparition et n'avait pu s'empêcher de commencer à négocier avec Lando. J'avais bien ris en les écoutant, malgré ce que pensant l'alien Lando dominait la négoce depuis le début.

Alors qu'ils étaient parvenu à une sorte d'arrangement plus que gagnant pour nous, un nouvel arrivant fit son apparition. Il ne sembla meme pas nous remarquer et s'adressa au Twi'lek immédiatement.

"D'Oloth! J'ai besoin de toi, il faut que tu m'accompagnes! Qu'on aille voir Fett tous les deux! Des mando'ades sont chez moi pour le crever! Il faut le prévenir qu'il ne viennent pas chez moi, c'est une embuscade! Moi il ne peut pas me voir, toi il t'écoutera, il a confiance en toi!"

Lando, qui allait procéder à l'échange de fond, stoppa son geste et je sentis la pression qu'il exerça sur la Force. Oloth commença rapidement à suffoquer et moi je me plaça dans le dos du nouvel arrivant. Son intervention était plus que la bienvenue, un peu plus et on aurait pu être rouler. Je l'attrapa par un bras et commença à l'approcher de Lando.

"Alors, comme ça tu connais Fett ? Mais c'est une information extrêmement intéressante tu sais ? On est justement là pour parler de lui. Tu vas nous dire gentiment tout ce que tu sais sur lui et les mandaloriens qui le recherchent si tu veux rester en vie."



(hrpg = je me reincruste désolé pour l'absence imprévu ^^. Si j'ai modifié des choses que vous aviez prévu dites le moi je modifierais.)

A peine avait il cessé de s'exprimer que Renon vit d'Oloth s'élever dans les airs, il se tenait la gorge, apparemment on lui étranglait la tranchée. L'ancien guerrier avait déjà vu ça lorsqu'il avait combattu au coté d'utilisateurs de la Force. Derrière il entendit une paire de pas pressés puis la main froide de Traviss se posa sur son épaule puis le poussa vers Lando toujours en train d'étrangler le dévaronien. Puis le maître lame s'adressa à lui

"Il y a des fauteurs de troubles chez vous ? Montrez nous le chemin, nous allons vous en débarrasser..."

Voyant son hésitation, Traviss ajouta plus dans l'oreille de Renon

"Alors, comme ça tu connais Fett ? Mais c'est une information extrêmement intéressante tu sais ? On est justement là pour parler de lui. Tu vas nous dire gentiment tout ce que tu sais sur lui et les mandaloriens qui le recherchent si tu veux rester en vie."

Le patron de bar avait toujours le regard fixé sur son ami qui commençait à perdre connaissance.

"Parle!"

Finit par hurler Traviss le faisant chuter à quatre patte aux pieds de Lando.

"Ils... Ils sont chez moi, dans mon hôtel, ils sont tous là bas... Avec un peu de chance vous pourrez tous les attraper."

"Où?!"

"Au Maâtkarê!! C'est un club dans les bas fond"

Renon n'arrivait plus à fixer le regard ferme de Lando. Derrière le chevalier, Oloth se balançait dans les airs, les yeux révulsés, la bouche entre ouverte, les bras pendant. Était il déjà mort, il l'ignorait... Renon n'était jamais tombé aussi bas, à genoux devant un impérial, en train de livrer un de ses ex-ami et ses compagnons... Que restait il du noble soldat... Plus rien... Il en avait les larmes aux yeux, ce qui ne faisait qu'accroitre le mépris que les impériaux avaient pour lui.

"Tu vas nous y conduire."

Il n'attendit pas de réponse, il lâcha l'étreinte qui retenait et rajouta.

"Traviss débarrasse toi de cette vermine de dévaronien. Même mort il est capable de nous livrer à Fett... Tu videras le coffre et tu lui fera sauter le crâne avec son blaster... Plus personne n'est à l'abri des problèmes d'argent de nos jours..."

Le nouvel arrivant tardait à répondre, je dus le pousser un peu pour le convaincre. Avec un coup dans les jambes pour le faire chuter je lui hurlai.

"Parle!"

"Ils... Ils sont chez moi, dans mon hôtel, ils sont tous là bas... Avec un peu de chance vous pourrez tous les attraper."

"Où?!" intervint Lando.

"Au Maâtkarê!! C'est un club dans les bas fond"

Le patron de bar tremblait de plus en plus à mesure que Lando gardait son regard ferme braqué sur lui. Oloth continuait de se balancer dans les airs, prêt à succomber à la pression qu’exerçait le Maitre Lame.

"Tu vas nous y conduire."

Il n'attendit pas de réponse, il lâcha l'étreinte qui retenait le Dévaronien et rajouta.

"Traviss débarrasse toi de cette vermine de Dévaronien. Même mort il est capable de nous livrer à Fett... Tu videras le coffre et tu lui feras sauter le crâne avec son blaster... Plus personne n'est à l'abri des problèmes d'argent de nos jours..."

Un meurtre ? Comme ça de sang froid ? J’avais bien souvent du tuer des adversaires mais jamais encore une personne désarmé sur ordre d’un supérieur. Quoi qu’il en soit je ne pouvais pas commencer à désobéir maintenant.

« A vos ordres, Maitre Del. »

J’attendis quelques instants que Lando et le lâche qui venait de vendre ce que nous recherchions sortent et je récupérai le blaster du Dévaronien. Oloth commençait à reprendre un peu ses esprits et à se relever légèrement. Il se retourna vers moi et vu mon air menaçant et le blaster dans ma main. Il commença à m’implorer.

« Non par pitié, ne me tuez pas. Je dois encore pouvoir vous aider. »

Quelle pitié espérait-il ? J’étais membre de la Chevalerie Impériale, quel que soit l’ordre que l’on me donnait je me devais d’obéir.

« La pitié est pour les faibles ! »

Sur cette simple phrase, je braqua le blaster sur lui et tira par trois fois. Une fois que le corps retomba sur le sol, je tirai une quatrième fois. Un tir en pleine tête, afin de maquiller mon meurtre en crime de gang. Je me servis du blaster et de mes dons diverses pour forcer le coffre et m’emparer des fonds à l’intérieur. Curieusement, les crimes dont je venais d’être l’auteur ne me dérangeaient pas. J’éprouvais une sensation de liberté et de puissance comme jamais j’en avais ressenti. Une sorte de plénitude s’emparait de moi, un aspect de mon être dont je ne connaissais pas l’existence jusque là. J’ignorais à quoi cela était du et je n’avais pas le temps de me pencher sur le sujet pour l’instant, Lando m’attendait pour aller dans ce club.