Fuite précipitée. ( ouvert )

Rhyll se pencha vers sa dernière conquête pour l’embrasser,
mais s’arrêta, ayant entendu un bruit suspect. La porte de la chambre coulissa,
laissant voir un humanoïde à la peau verte, une sorte de petite trompe à la
place de la bouche, des oreilles pointues et deux yeux globuleux et noir.


*Un Rodian.* Pensa Rhyll. Ce dernier se tourna vers la femme
couché sous lui, les yeux fermés attendant toujours d’être embrassé, une Twi’lek
ayant une peau au teint violacé. Il lui demanda :


- Dit, ton mari était pas un Rodian ?


Elle ouvrit les yeux et répondit, se redressant légèrement
sur les coudes.


- Non c’est un …Oh tien, Veark, ca fait un bail.


Le Rodian les regardait, la bouche ouverte, les pointant d’un
doigt.


- Toi.


- Moi ? Demanda Rhyll, un sourire en coin. - T’es qui toi ?


- Son amant.


- Toi aussi ?


- Quoi ?!


Même si c’était presque indéchiffrable, l’humain crut voir
le teint du Rodian changé de ton. Ce dernier sortit de la pièce et revint,
quelques secondes plus tard, pointant un blaster en direction du « couple ».
Mais, la Twi’lek était maintenant seul, ayant rapporté la couverture sous son menton,
dissimulant son corps avec pudeur.


- Où est-il ?


- Qui donc ?


Rhyll avait profité du mouvement du Rodian pour sortir par
la fenêtre de la pièce et s’enfuir avant que la chambre ne devienne un champ de
bataille. Par chance, la pièce était au deuxième étage. Donc il n’avait pas eu
de mal et se réceptionner et à détaler comme un lapin. Tournant le coin il
entendit un tir de blaster le rater de peu. Juste pour faire bonne mesure, il
jeta un coup d’œil et vit, sortant par la fenêtre, la tête et l’un des bras du
Rodian.


- Raté ! Il se cacha de nouveau, évitant un autre tir et
revint. - OLÉ ! Lorsque le troisième tir toucha le sol, Rhyll courait, attachant
sa chemise qu’il avait à peine eut le temps d’enlever. Même sa veste n’avait
pas quitté ses épaules. Il prit la direction du spatioport avec l’intention de
quitter cette planète avant qu’il ne soit trop tard.


Beaucoup plus tard. (Je connais pas le temps de voyage entre
planète.)


Rhyll posa son vaisseau en douceur, l’une des rares choses
qu’il faisait avec « douceur ». Il était venu chercher du travail,
dénicher une information ou ce trouver un divertissement quelconque. Il abaissa
la rampe d’accès et sortit de son vaisseau. Une main placé en visière pour
éviter d’être éblouis par le soleil, l’humain ce dit qu’il avait largement le
temps avant de se mettre à la recherche. Alors il décida de prendre un « bain
de lumière ». Il sortit une couverture qu’il étendit sur le toit du
vaisseau, enleva sa veste et sa chemise et profita de la lumière pour raffermir
son bronzage. Les mains dernières la tête, les yeux fermer sous ses lunettes
fumées Rhyll se dit, d’un air d’autosatisfaction :


*Les femmes ne vont en tombés que plus rapidement.*