En quête de savoir

Une nuit était passée depuis qu’Orion avait contacté le chancelier, travaillé par les questions que celui-ci avait soulevé en lui, le Hutt n’avait pu trouver le sommeil... L’homme en avait à la fois beaucoup dit mais également pas assez... Ce qui était certain pour Torl c’est qu’il était en face d’un danger comme il n’avait encore jamais eu à en affronter... Le sith n’était pas à prendre à la légère, bien sur Torl connaissait autant parfaitement l’histoire de la galaxie, était il possible que ce vieil homme ait été formé à la même école que Palpatine... Il y avait toujours ça de positif qu’il n’ait pas pour but de s’en prendre à lui... Mais avec les sith tout était à craindre, et celui-ci était pour le moins bien renseigné et bien entouré. Son offre d’alliance n’était pas discutable, c’était la conclusion à laquelle Torl était arrivé... L’équation était simple, à le suivre il ne perdrait rien dans l’immédiat, en refusant il prenait le risque de tout perdre tout à court terme. Mais le minimum à faire était de se renseigner pour en savoir plus, et quel endroit de mieux pour cela que la bibliothèque galactique... Bien sur dans le domaine publique il ne trouverait que des banalités, rien d’intéressant sur les sith, mais dans la réserve se trouvaient des ouvrages bien plus précieux et obscurs... Ceux-ci avaient était placé là au cours des siècles, entreposés par les jedi, par l’empire, par la république renaissante... Même les Vongs y avaient laissé un héritage. Bien sur beaucoup avaient disparus au cours des temps, mais l’absence totale de classification pour les ouvrages de ce domaine obscur pour le commun des mortels, avait rendu les pillages quasi impossibles, bien plus que ne l’avaient fait les critères d’accessibilités à cette réserve. S’il y avait bien un endroit où il pourrait trouver son bonheur c’était bien ici...

Le Chancelier quitta donc ses appartements tôt dans la matinée, il avait prévenu ses conseillers de son absence pour la journée mais il ne prit pas la peine de faire convoquer une escorte pour l’accompagner, son sabre caché sous une couche de vêtement serait la seule arme efficace contre le danger auquel il faisait actuellement face. Dans la brume des systèmes d’aération mêlée aux vapeurs des usines, le chancelier pris un de ses speeders de luxe comme l’aurait fait un quelconque seigneur du crime Hutt, comme il l’avait lui-même fait en son temps. Se faire une publicité de cette visite culturelle aurait été une très mauvaise idée, cela n’aurait fait que souligner l’absence de telle visite dans le mois passés. Malgré l’heure matinale, la circulation dans la ville était très dense, elle ne cessait jamais de l’être, anonymes dans la grande cité, les gens allaient et venaient, vaquaient à leurs activités sans même se soucier de ceux qu’ils pouvaient croiser. Là il n’y avait plus de différence entre le plus riche et le plus pauvre des citoyens, une sorte d’égalité aveugle. Et pourtant... Jamais les contrastes de niveau de vie ne se faisaient aussi cruellement sentir que sur cette planète. La vie y était cruelle, les riches au sommet de buildings, les pauvres à leur pieds, simples déchets de cette société pourrie. Parfois le Hutt y pensait, il préférait oublier, la bonté et les bonnes intentions ne conduisaient jamais à la réussite, c’était ce que son expérience lui avait appris... Le Hutt avait réussit, il était arrivé au sommet seul et il y resterait, c’était le plus important.

Une vingtaine de minutes plus tard le chancelier arrivait enfin à la grande bibliothèque, l’entrée des visiteurs avec ses portes titanesques était comme toujours ouverte mais Torl préférait passer par une entrée bien plus discrète. L’entrée de derrière réservée aux fonctionnaires du vénérable établissement ferait parfaitement l’affaire. Plus tôt il avait prévenu le directeur, un Anx, pas à proprement parler un ami... Mais quelqu’un qui lui devait sa place de directeur... Il entra donc sans être vu de nulle personne et fut introduit dans la réserve. L’endroit n’était pas aussi fastueux que pouvait l’être la partie ouverte au publique, mais l’architecture et les équipements restaient hors du commun... Toutefois en ces temps troubles, peu de gens venaient en ces lieux, seuls quelques rares érudits et leurs étudiants avaient accès à cet endroit et les salles où l’on pouvait trouver les ouvrages traitant de la Force était loin d’être la plus visitée, la poussière commençait même à s’accumuler sur certain des ouvrages. Au cours des heures qu’il passa là, le chancelier fit dû trier entre des traités des plus banals sur la Force, des travaux erronés sur son origine, de multiples livres sur son usage plus ou moins obscur, sans parler de ceux qui étaient placés là par erreur... Tout ce que des aventuriers avaient pu rassembler et revendre au cours de leur voyage et autres pillages de temples jedi et sith s’était retrouvé entreposé ici jusqu’à ce qu’un tri y soit envisager, sans que celui-ci n’ait jamais lieu... Après une demi-journée de recherches infructueuses, le chancelier tomba enfin sur ce qu’il cherchait tant. Une sorte d’holo-livre constitué par un jedi à la suite de la guerre des Clones, le nom du jedi et l’origine de l’objet n’étaient pas identifiés, comment c’était il retrouvé là ? Peut être le travail d’un chasseur de prime... Ou alors le jedi touchant trop aux ombres avait il basculé du coté obscur et son récit avait trouvé sa place dans le butin d’aventuriers s’étant risqué sur Korriban... Nul ne le saurait sans doute jamais. Celui-ci traitait de la façon dont les sith avaient réussi à perpétuer leur tradition, de qui ils étaient et de comment ils avaient réussi à échapper à la vigilance des jedi, en gros une rétrospective globale, une enquête et une analyse sur les raisons de l’échec de l’ordre. Torl fut relativement étonné de trouver un récit aussi complet sur le sujet, rédigé au cours d’heures bien sombres pour les jedi, son rédacteur avait du beaucoup voyager et prendre de sérieux risque pour livrer ce témoignage... Il fallu plus de deux heures au Hutt pour le lire entièrement, il s’agissait en fait d’une compilation et d’une analyse de différentes légendes qui avaient pu courir sur les sith avant leur retour et qui n’avaient pas été prises en compte par l’ordre, bien sur Torl sauta de nombreux passages consacrés aux disciples de Sidious, sur eux il en savait bien plus que l’auteur, c’était une certitude, d’autres éléments consacrés au projet de restauration d’un ordre jedi fort et aux façons d’échapper aux erreurs du passé était également sans le moindre intérêt. Mais l’étude des générations de sith ayant précédé Palpatine était assez riche, Plagueis y avait bien entendu sa place. L’auteur même le présenté comme un personnage atypique un personnage à la fois très efficace et très mouvant et surtout d’une très grande discrétion. Ses agissements à plusieurs endroits simultanément avaient, selon l’auteur, contribué à brouiller les pistes. Les révélations d’Orion éclairaient désormais ces faits sous un nouveau jour... Ses deux apprentis avaient agit simultanément en différents endroits de la galaxie... C’était faible pour confirmer le récit du sith mais le Hutt était maintenant persuadé que sur ce sujet il lui avait dit la vérité...

C’était surement idiot mais cela lui donnait en quelque sorte confiance en ce sith... Comme si il savait quelque chose sur lui de la même valeur que ce que le sith savait sur le Hutt... Un secret commun qu’ils tairaient tous les deux tant qu’ils seraient en accord. Sur ce second apprenti de Plagueis peu de bruits avaient filtrés, ses faits étant attribués à tors à Sidious ou à Plagueis lui-même, le maître était reconnu comme un très grand sith ayant fait de grandes choses et ce même après sa mort... Des actes discrets et pourtant importants auxquels son apprenti secret n’était surement pas étranger... Lorsqu’il eu fini sa lecture et pris connaissance de tout ce que renfermer l’holo-livre, Torl considéra qu’il en savait assez, il retourna poser l’ouvrage sur l’étagère miteuse où il l’avait trouvé...Il en savait maintenant suffisamment. Ce fut alors qu’il senti une présence non loin...

Le corps inconscient s’éveilla dans la cuve Bacta. Prit d’abord de panique, il réalisé vite que la vidange automatique de la cuve avait pris en compte son réveil et s’était activé, évacuant peu à peu le liquide guérisseur. L’individu profita des quelques instants nécessaires pour tenter de faire le point sur lui-même. Ses souvenirs étaient confus, pour ne pas dire absent.

Qui était-il ? Que faisait-il ici ? Ou était –il ?

Des questions auxquelles il ne parvenait pas à répondre. Les souvenirs les plus clairs en lui étaient ceux d’une femme chantant pour lui. Une belle femme, qui était-elle ? Encore une question dont la réponse lui échappait.

Enfin la cuve finit de se vider et il put ôter le masque respirateur. Il fit un pas mal assurer à l’extérieur et alla s’asseoir sur un siège proche. Il tenta une nouvelle fois d’éclaircir ses pensées et se concentra sur son identité. Qui était-il ? Il se rappelait de plusieurs de ses actions et il savait qu’il était un Jedi mais son nom lui échappait. En se concentrant davantage, il finit par réussir à écarter les franges de brumes de son esprit et des mots apparurent : Kanrhan ….. Larith …… Oui ce coup ci, il en était sur. Ces mots formaient son nom. Il s’appelait Larith Kanrhan et il était un Jedi. Alors que faisait-il ici ? Et où était cet ici ? Par la Force, toutes ces questions finissaient par l’épuiser.

Larith se releva, bien moins péniblement, son corps s’adaptant de nouveau à être libre. Il attrapa une serviette et essuya du mieux qu’il put sa fourrure. Il avisa que des vêtements reposait non loin et fut ravis d’y voir son Sabrelaser parmi eux. Une fois sec et vêtu, il prit rapidement conscience que si la cuve bacta avait réagit à son réveil, d’autres équipements avaient pu le signaler. Larith se concentra sur la Force et les sensations qu’Elle lui transmettait. Derrière la porte d’entrée se trouvait deux individus, apparemment membre de l’espèce humaine. Le Farghul se cacha derrière une armoire et fit appel à la Force pour faire chuter des objets bruyants. Ses intentions furent satisfaites, quand les deux gardes pénétrèrent dans la pièce. Il ignorait quelle pouvait être leur intention mais il ne comptait pas attendre pour les connaître. Dans le doute lié à sa perte de mémoire, il préférait s’en remettre à ses propres impressions et celles-ci lui disaient de tout faire pour quitter les lieux. Il pourrait toujours se repentir par la suite.

Dès que les deux Jedi pénétrèrent dans les lieux, ils furent surpris de trouver la cuve Bacta vide. L’un des deux porta instinctivement la main à la poignée du Sabre qui pendait à sa ceinture. Ce fut celui là que Larith attaqua en premier. Profitant des aptitudes proches à sa race, le Farghul sauta aussi haut que le plafond lui permettait. Roulant sur lui-même dans les airs, il atterrit juste à côté de l’humain et lui asséna un fort coup de tête pour l’assommer. Le second garde réagit instantanément en voulant se précipiter à l’encontre de Larith, tout en se saisissant de son arme.

– Jedi Kanrhan ! Que faites vous ?

Le Farghul tendit nonchalamment la main et invoqua la Force. Une puissante onde d’énergie propulsa le Jedi contre le mur sur lequel il glissa inerte. Larith se précipita à l’extérieur et se mit à courir en direction de ce qui semblait être la sortie. Il réalisa qu’il se trouvait à l’intérieur d’un temple, dans lequel se trouvait bon nombre d’individu qu’il identifia comme étant des Jedi. Mais sans en être sur, il préféra s’abstenir de parler et continua de courir, percutant parfois une tiers personnes. Lorsqu’il arriva sur le parvis du temple, il fut pris d’un léger vertige devant la multitude de personnes présentes. Il ignorait jusque là sur quelle planète il se trouvait mais maintenant aucuns doutes ne demeuraient, il était sur Coruscant. Il continua de courir sur les plates formes piétonnières de la ville haute et ne ce permis une pause que quand il se fut éloigné à bonne distance du temple Jedi. Il ne comprenait rien à ce qui se passait mais quelques choses au fond de lui, lui disait de ne pas rester à proximité des Jedi. Il ignorait pourquoi, il était censé être l’un d’entre eux mais il demeurait inquiet d’être à leur contact. La seule chose dont il était sure, c’était qu’il voulait revoir cette femme qui avait chanté pour lui. Qui que soit cette personne, sa douceur l’avait frapper et il la désirait.

En creusant encore dans sa mémoire, il lui revint un « nom » qu’il avait utilisé à l’époque pour appeler cette femme : Sœur de la Nuit. Qui était les sœurs de la nuit ? Encore une nouvelle question. Pour celle-ci, il savait où se rendre pour trouver la réponse. La Grande Bibliothèque de Coruscant. En ces lieux se trouvait tout le savoir que les explorateurs, les chercheurs et les penseurs avaient pu réunir. Sa mémoire défaillant se souvenait encore du chemin pour s’y rendre. Il préférait marcher plutôt que d’utiliser un aerotaxi. Il mit un temps assez conséquent pour attendre sa destination. Une fois sur place, toujours prudent, il préféra ne pas utiliser l’entré principale. Il se dirigea vers l’arrière du bâtiment et utilisa de nouveau la Force pour forcer l’entré dérobé qu’il avait trouvé. Les lieux qui s’ouvraient à lui étaient moins conséquents que la salle principale mais contenait tout de même de nombreux accès aux ouvrages informatisés. A sa grande surprise, il ressentit une forte présence dans la Force alors qu’il pensait être seul. Encore plus prudent, Larith avança doucement dans la salle.

Le Hutt se retourna et quelle ne fut pas sa surprise de voir un Farghul au bout de la pièce, ce n’était point la première fois qu’il en voyait un mais il était rare d’en croiser un sur Coruscant, leur apparence animale avec leurs crocs apparents étaient bien souvent cause de leur rejet par les autres espèces. Mais plus que tout c’était la présence de la Force dans ce corps impressionnant qui troubla le chancelier... Il n’avait pu le sentir à distance ? Comment cela avait il pu se faire... Le Hutt pourtant se targuait de pouvoir sentir les autres utilisateurs de la Force bien avant que ceux-ci ne pussent en faire de même avec lui... Le seigneur Orion avait déjà jeté un trouble sur cette certitude, voilà que de nouveau ce jedi faisait irruption et le surprenait... Le Hutt se mordait les lèvres de n’avoir camouflé sa présence dans la bibliothèque comme il avait l’habitude de pratiquer jour après jour et même nuits après nuits... Mais il était improbable qu’un jedi ait pu venir dans la réserve de la bibliothèque de Coruscant, ils avaient leurs propres archives sur la Ossus (bien plus riches mais que le Hutt n’avait pu aller visité pour des raisons pour le moins évidentes), et quand bien même il l’aurait fait, la mixité des utilisateurs de la Force sur Coruscant ne l’aurait point poussé à venir chercher qui pouvait bien être la source d’une quelconque présence. Et pourtant, cela était arrivé. Mais à bien y regarder la créature ne semblait pas être en grande forme, ses muscles semblaient atrophiés comme s’il avait du passer des mois immobiles, ils haleté comme si il se sentait pris au piège face au Hutt... Et que dire de son esprit... Maintenant que Torl le voyait il pouvait le pénétrer aussi aisément que du beurre et le jedi ne le sentait même pas. Le Farghul était perdu... C’était donc là la raison pour laquelle le chancelier n’avait pu repérer la présence du jedi, ce jedi lui-même ignorait où il était... Bien sur ce n’était qu’en un sens symbolique, mais c’était la Force plus que la raison qui l’avait guidé ici. Le voyant ici dans cette condition, le Hutt se dit qu’il pourrait tourner la situation à son avantage, et même plus que cela, il le devait. Tuer le Farghul dans cette bibliothèque aurait été une erreur on ne peut plus stupide, le chancelier n’y pensa même pas, il préférait jouer plus fin. Bien sur il aurait pu trafiquer dans l’esprit encore faible du jedi, mais rien ne lui assurait que celui-ci se laisserai faire et pis, la manipulation aurait pu être mise au jour par un maître de l’ordre... Non la Force n’avait rien à voir là dedans... C’est dans ses convictions qu’il devait toucher Larith...

Tous deux étaient restés fixes depuis l’instant où leur regard s’étaient croisés, celui de Torl était fixé vers le Farghul, celui de Larith était fuyant pendant un temps, il hésitait entre fuir et rester sur place, la Force lui disait de rester sur place, une fois de plus il allait l’écouter, il fixa alors le Hutt et leurs regards se croisèrent pouvaient ils vraiment devenir des amis... Ce fut alors qu’une autre pensée lui traversa l’esprit... Que penserai Orion d’une union avec un jedi... Surement que du bien, il apprécierait d’avoir des informations au sujet des jedi venant de l’intérieur, bien plus même que Torl pouvait l’apprécier. Il n’y avait plus le moindre trouble dans l’esprit du chancelier... Les choses se feraient ainsi et il s’en réjouissait d’avance.

Lentement le Hutt s’avança, le jedi ne bougeait pas, sa main se tenait prête à dégainer son sabre mais Torl n’avait pas la moindre crainte, il ne le ferait pas. Le chancelier sourit du mieux qui le pouvait pour le mettre en confiance. Mais entre Larith et Torl les mimiques faciales ressemblaient toutes à des grimaces, vu de l’extérieur on aurait pu croire que chacun des deux défiait l’autre, mais pour eux deux il n’en était rien pour eux. Le chancelier pris alors la parole :

"Bien le bonjour chevalier, vous cherchez quelque chose ? "

Il ne répondit pas, il avait l’air de ne pas savoir quoi répondre... Ça ne faisait rien au politicien qui poursuivit.

"Si vous avez besoin d’aide chevalier je peux vous aider. Vous n’êtes pas seul pour trouver une solution... "

Larith respirait cette solitude... Ce besoin d’un allié sur lequel compter... La Force l’avait inconsciemment éloigné des jedi. Mais il ignorait qui était le Hutt... Comment pouvait-il lui faire confiance si ce n’est en obéissant aveuglément à ce que lui conseillait la Force.

"Vous êtes surement venu ici avec un but précis ? J’ai la solution à vos troubles, je peux vous l’assurer... "

"Qui êtes-vous ? "

Ces mots étaient sortis sous la forme d’un grognement, comme une question qui inconsciemment était sortie... Evidement que Larith l’ignorait... Il avait déjà eu du mal de se rappeler qui il était lui-même, comment aurait il pu connaître le chancelier... Celui-ci était partagé sur sa façon d’agir... Devait-il tout lui dire au risque que Larith ne le suive point et révèle son secret aux yeux du monde... Ou devait-il se réserver ce qui n’encouragerait pas le Farghul à lui faire confiance quand il découvrirait la vérité, et il ne pourrait longtemps l’ignorer... Torl préféra enfouir tout au fond de lui ces question, que Larith ne ressente pas le trouble, il avait le pouvoir de l’en empêcher, malgré l’immense potentiel qu’il sentait dans le jedi... un potentiel encore bien mal exploité. Ayant trouvé une réponse qui lui convenait le Hutt répondit

"Je m’appelle Torl, je connais tout comme toi l’usage de la Force mais je ne n’ai pas à me soumettre aux limites que les jedi t’on posé, comme ils les ont posé à beaucoup d’autres... Je ne suis pas un parmi des centaines, je suis unique mais entouré. Si tu es ici c’est que la Force t’as guidé jusqu’à moi, il ne tiens qu’à toi d’être libre... "

Le Hutt devait le joindre à son parti, mais tout au fond de lui il espérait que le jedi en l’approuvant continuerait à vouloir suivre les jedi... Mais sous une autre règle...

Larith fut plus que surpris de voir un Hutt dans l’arrière salle de la bibliothèque. Il ne sut pas comment réagir, il resta debout sans bouger à fixer l’individu. Le Hutt fit de même pendant longtemps, il semblait regarder au plus profond de l’âme du Farghul. Celui-ci trop faible pour réagir ne pensa à forger des barrières mentales. Le Jedi ne savait que faire, rester et affronter le Hutt ou fuir. Fuir ? Mais pour aller où ? Il n’avait aucun endroit ou aller. Une fois de plus il écouta la Force et resta pour en découvrir plus.

Larith vit le Hutt s’avançer lentement, il rampa sur le sol pour se rapprocher le plus possible du Jedi. Celui-ci ne bougea pas mais tint sa main à dégainer son sabre. Le chancelier sourit du mieux qui le pouvait pour le mettre en confiance avant de prendre la parole.

"Bien le bonjour chevalier, vous cherchez quelque chose ? "

Le Farghul ne répondit pas mais n’attaqua pas non plus.

"Si vous avez besoin d’aide chevalier je peux vous aider. Vous n’êtes pas seul pour trouver une solution... "

Le Hutt semblait lire en Larith si facilement que le Farghul ne put que en être déconcerté. Il était un Jedi mais quelque chose l’avait poussé à s’en éloigner, même s’il ignorait qui était le Hutt, il n’avait pas le choix. Il ne risquait rien à l’écouter en quoi il pouvait lui apporter son aide.

"Vous êtes surement venu ici avec un but précis ? J’ai la solution à vos troubles, je peux vous l’assurer"

"Qui êtes-vous ? "

Le son caverneux de sa voix sortit pour la première fois depuis longtemps. Tout ce qu’il réussit à faire fut une sorte de grognement sauvage, traduisant la première question qui lui était venu à l’esprit. Oui qui pouvait être ce Hutt, tranquillement installé dans la salle arrière de la grande bibliothèque de Coruscant ? Les Hutt étaient généralement considéré comme des criminel, la plupart étant des barrons du crimes mais chez celui-ci, il semblait y avoir quelques choses de différents.

"Je m’appelle Torl, je connais tout comme toi l’usage de la Force mais je ne n’ai pas à me soumettre aux limites que les jedi t’ont posé, comme ils les ont posé à beaucoup d’autres... Je ne suis pas un parmi des centaines, je suis unique mais entouré. Si tu es ici c’est que la Force t’as guidé jusqu’à moi, il ne tiens qu’à toi d’être libre... "

Libre ? Larith ne savait même pas s’il ne l’était pas, il ne savait rien de ce que lui racontait cet individu. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il lui fallait des réponses et que la Force lui indiquait que ce Hutt en avait. Le Farghul sentait une énorme puissance dans l’inconnu mais il ne pouvait dire s’il elle était claire ou Obscure. D’ailleurs, il s’en moquait bien. La chose qu’il désirait le plus était de retrouver cette femme qui avait chanté pour lui. Unique mais entouré ? Très bien, cet entourage pourrait lui être utile. Pour l’instant la Force ne l’avait pas trompé et une fois encore il décida de lui faire confiance.

« La Force m’a effectivement entraîné ici sans que je m’en rende vraiment compte. Cette énergie me dépasse pour l’instant mais je sais qu’à une époque je la comprenais et la contrôlais de mon propre gré. Toi qui possède cette énergie, serais tu à même de m’enseigner la connaissance qui est tienne ? Tu es un Hutt, les souvenirs que j’ai de ces êtres ne sont pas en ta faveur mais quelque chose en toi est différent. Tu es différent des autres personnes que j’ai rencontrées mais j’ignore en quoi. Tu dégages une chose étrange et qui n’a rien à voir avec ton odeur qui blesse mon odorat développé. Tu es fort, je peux le voir à l’œil nu mais je suis sur que ta vrai force réside ailleurs, peut être dans l’entourage dont tu parle. »

Torl s’abstint de répondre dans l’immédiat. Il regardait le Farghul avec une étincelle d’amusement dans le regard et le silence qu’il imposa permis à Larith de prendre sa décision.

« La liberté que tu m’offres, je la désire. J’ignore beaucoup de chose sur moi mais je sais que j’ai toujours voulu être libre. Par contre je sais que je suis un Jedi et je ne veux pas qu’il en soit autrement. J’accepte donc de te suivre et de te servir pour l’instant, jusqu’à ce que je sois au clair dans mes pensées. Désormais, je serais ta lame et ton bouclier mais si tu me trahis, je serais ton juge et ton bourreau. Ma condition physique à été affecté de ce qui m’est arrivé mais sois sure qu’elle redeviendra vite ce qu’elle était. Alors, toi que je suivrais dorénavant, entends mon nom. Je suis le Jedi Farghul, Larith Kanrhan. »

Larith ignorait si son choix était le bon mais il avait fait en son âme et conscience. Maintenant la Force serait maîtresse de son destin. Il n’avait plus qu’à attendre la réaction du Hutt.