La Guerre Noire
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 Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth)

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MessageSujet: Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth)   Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth) Icon_minitimeJeu 24 Sep - 13:23

Au spatioport, il y a une agitation certaine. L'arrivée d'un Corail skipper est toujours d'une importance capitale, les vaisseaux sont longs à élever et très sélectifs. Un peu comme des chevaux de l'espace. Les sorcières pourraient leur forcer la note, mais elles préfèrent leur laisser cette liberté. Ca ne serait pas d'avance d'avoir des véhicules non fiables, surtout avec ce que les Vongs leur ont imposés au fil des siècles.

Mais bon, ce n'est pas ce qui nous préoccupe en ce moment. L'habitacle s'ouvre tandis que la pilote enlève la cagoule de commande, caresse l'engin légèrement pour le féliciter et le laisse au groupe de mâles chargés de le faire reluire de fond en comble. Ils sont bien traités les Corail Skipper. On ne peut pas le nier.

Dans une mini cuve de Bacta, un appendice flotte tranquillement. Il est parfaitement sain, les voyants le confirment. Le tenant étroitement comme un bébé, Elthiriel se dirige d'un bon pas, sa vieille cape tranchée battant au vent, vers le temple. Un message holographique a donné les instructions. Il y a eu des protestations, certe, mais elle les a coupées dans l'oeuf. Ou plutôt terrassée. La fille audacieuse va avoir quelque misère à suivre la cadence vocale. Léger sourire mauvais de la femme à cette pensée. Elle caresse tendrement le contenant dans lequel l'avant-bras flotte.

Une heure plus tard, lavée et changée de frais, des vêtements cérémoniels tout sauf pratiques, elle se dirige vers la cathédrale. Une cape de soie noire moirée de nuit, une simple tunique qui dévoile plus la délicate anatomie de la Mirialan qu'elle n'en cache, des spartiates montant aux genoux et ses cheveux laissés libres, frôlant le sol au fil de ses pas... Elthiriel déteste tout ce flafla inutile, Qu'on lui donne une solide armure d'apparat en cuir de rancor à al place. Plus pratique, moins vulnérable au coups de blaster entre les omoplates. Mais il y a certaines traditions à garder.

Entrant dans la cathédrale elle s'arrête et inspire profondément. Tout est prêt. En cercle parfait, digne du colisé de Rome, au centre les dais ont été activés. En cercle extérieur 16 novices les plus prometteuses, 4 par clan, un honneur d'assister cette cérémonie. En simple tunique moulante d'un gris charbon, elles attendent en se receuillant attentivement.

Sur le 2e dais, les 8 plus puissantes sorcières de Dathomir. 2 par clan...

Il y a Sakara La Blanche, Guérisseuse en chef du clan des cascades brumeuses, Vieille, elle tire son nom de sa chevelure de neige. Pourtant, elle est aussi droite et splendide que dans son jeune temps

Eill' Mémoire, Twilek à la peau d'un vert délicat, chroniqueuse et bibliothécaire des cascades brumeuses. Effacée et discrète, beaucoup la sous estiment jusqu'à ce qu'il en fassent les frais.

Il y a Jirel la Rousse, Générale des Rivières Furieuses, protectrice de Dathomir. Damon l'a déjà croisée. Splendide, le teint bronzé par le plein air, lea chevelure de Flamme et l'oeil doré comme le soleil.

Helena la Rancor, éleveuse de Rancor du clan des Rivières Furieuses. Une solide petite huamine aussi rude que ses amis rancors.

Traka'Sha, une ancienne modeleuse Vong, Ingénieure de la Montagne qui Chante, elle est maintenant en charge de toutes les structures défensives de la planète peu importe leur nature et s'en sort avec brio.

Damara La Forge, de la montagne qui chante. Une Sorcière d'une taille impressionnante, à la peau d'un noir de jais et musclée comme ce n'est pas permis. Elle forge les armements des sorcières et crée de nouveaux armements.

Les Soeurs de la Nuit sont représentées par Kalitha et Coryanthe. Les bras droit d'Elthiriel. Du moins au dernières nouvelles. Kalitha est humaine, mais Coryanthe est d'une race inconnue, à la peau et au cheveux d'or fondus et aux yeux d'émeraudes. Il y a des rumeurs prétendant qu'elle serait un droide. Rumeur non confirmée. La Mère Obscure passe tout ce beau monde et va au 3e dais. Sortant délicatement l'appendice du bocal, elle le donne à une autre fille qui s'éclipse avec avant de refermer les portes

Vous savez le rituel mesdames, nous pouvons commencer.

Et digne d'un rituel chamanique, les femmes se mettent à chanter et à danser, les novices dans le sens des aiguilles d,une montres, les dirigeantes de l'autre sens. Et, au milieu, immobile, mais chantant de toute son âme, canalisant La Force, Elthiriel y met toute sa volontée, se canalise sur son but. Ca sera long et fastidieux. Elles en ont pour des jours au moins. Sns manger... Mais elles ont La Force avec elles.

Avoir un fils digne d'elle, enfin, pour la gloire et l'honneur des Sorcières. Un fils qui fera trembler la galaxie au nom des soeurs de la Nuit. Et, doucement, elle sourit.
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MessageSujet: Re: Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth)   Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth) Icon_minitimeSam 3 Oct - 22:47

5 heures du matin, Dathomir, cela faisait trois jours que le cérémonial avait commencé et celui ci se poursuivait dans la douce pénombre du matin qui régnait dans la pièce. D'un simple avant bras placé dans la vaste cuve de bacta, un corps s'était développé au fil des heures, formé sous l'impulsion de la force obscure des sœurs de la nuit... Un large physique de Gen'dai était apparu comme par miracle ou plutôt par maléfice. Il semblait déjà marqué par le temps et les épreuves, ce n'était pas un être chétif en position fœtale, nul n'aurait pu croire que cet être était sur le point de voir le jour. Ses yeux étaient clos comme s'il était endormi, ses bras était tendus et sa tête rejetée en arrière, mais rien ne bougeait, il se tenait fixe dans cette position.

De la vénérables assemblée qui s'était réunie pour initier ce projet, le long processus avait eu raison de bon nombre de jeunes sorcières, d'autres les avaient remplacée, la veille une des jeunes filles avait perdu connaissance au cours des incantations et se trouvait toujours à l'infirmerie épuisée par cet effort, mais en soit rien de grave. La plupart des grandes sorcières de Dathomir qui s'étaient rassemblées dans ce lieu étaient reparties aux affaires de leur clan, elles avaient parfaitement rempli leur rôle, elles avaient insufflé la vie. Seules restaient Kalitha et Coryanthe, les fidèles lieutenants d'Elthiriel, autour de leurs yeux s'étaient inscrites des cernes profondes, leur joues étaient creusé par le jeûne, elle étaient épuisées mais continuer à chanter. N'ayant plus la force de danser elles se tenaient agenouillées sur les carrelages, devant elle les novices avaient fait de même. Mais toutes gardées la foi car derrière elle leur mère Elthiriel était toujours debout, elle murmurait des paroles différentes, les yeux mi clos dans une concentration absolue, elles ne pouvaient la décevoir. L'aspect physique était terminé depuis un certain temps, restait maintenant à régler l'esprit de la créature. Ce n'était pas une chose facile, le mâle ne se dressait pas comme un rancor, il fallait être fin, il fallait en faire faire une esclave volontaire, un être dont la servitude serait la seule fierté. La dernière chose qu'elles aurait voulu aurait été de créer un double du jedi originaire... Elles voulaient sa partie sombre, celle du sith qu'il avait été avant de leur tourné le dos, mais elles voulaient aussi le canaliser, que sa haine ne soit pas celle des mâles stupides qui ne luttent que pour leur suprématie, n'ayant aucune famille.

Elthiriel poussa enfin une note grave qu'elle tint pendant un instant avant de la lâcher, celle ci résonna dans l'air, l'heure de vérité allait venir, d'un coup la lumière passa à travers le vitrail merveilleusement ciselé qui représenté leur mère Allya. Alors que les rayons touchaient son corps Kor'Inth ouvrit les yeux. Pendant un bref instant que seule la mère obscure pu saisir, ses yeux furent d'une magnifique couleur argent puis dans un cri inaudible, ceux ci devinrent jaunes, ils fixaient les prunelles de la Mère Obscure. Puis comme si il ressentait d'un seul coup la douleur de l'existence il poussa un cri puissant, pour le coup les jeunes novices ainsi que Kalitha et Coryanthe arrêtèrent leur chant, leur mission était terminée. La plainte amplifiée par la Force brisa la cuve de Bacta projetant du verre dans l'ensemble de la pièce. Puis d'un seul coup, le Gen'dai se jeta sur deux des novices qui venaient de lever le regard vers lui. Il avait de la haine, il avait de la rage, il ne savait pas d'où venait celle ci, il devait l'exprimer, il devait la vivre. Une de ses ses victimes fut assommée lors du choc avec le carrelage, la créature dominée par ses pulsions avait encore le corps nu et trempé par le bacta, il ouvrit la bouche dans un rictus qui exprimait chez lui le plaisir, un filet de bave s'en écoulait. Il fixa Elthiriel, instinctivement il ressentait du respect pour elle, il ne savait pas pourquoi, mais c'était ainsi. Il la trouvait incroyablement belle, si belle...

Mais d'un geste la belle et en apparence frêle Mirialan propulsa Kor'Inth contre le mur avec une force inouïe. Il se sentait enserré à la gorge et voulait à tout pris s'en détacher, il se débattait comme un chien acculé. Le Gen'dai n'aurait pas pu mourir étouffé, cela lui était physiquement impossible, mais il ne supportait pas de se sentir privé de sa liberté. Mais lorsque la femme s'approcha de lui il sentit sa volonté céder, il cessa de résister, il n'avait rien à craindre et il le savait. Elthiriel indiqua à ses sœurs de se retirer avec la blessée sauf à deux des novices. Elles s'exécutèrent, mais les deux lieutenants de la mère Obscure se contentèrent de s'arrêter au coté de la sortie. Elthiriel prit alors la parole:

"Plus jamais tu ne toucheras à tes sœurs, tu es un des notre et je suis ta mère, tu me dois obéissance. Nos ennemis seront les tiens et tu lutteras à nos cotés. Pour ta gloire et la gloire de notre famille. Tel est ton destin."

Il aurait voulu résisté, il voulait se sentir libre de ses actes, mais cela se grava dans sa tête, une marque imposée au fer rouge, la première chose qu'il avait entendu, la seule en laquelle il croirait désormais, il cligna des yeux puis fini par baisser la tête en signe de soumission. Elthiriel relâcha alors son étreinte, le Gen'dai s'effondra au sol et se mit à genoux devant sa maitresse. La femme eu un sourire satisfait puis, en le relevant d'un geste doux, s'adressa de nouveau à lui mais à haute voix cette fois ci. Sa voix bien qu'habituellement rude à l'oreille de ses auditeurs procura un sentiment agréable au Gen'Dai.

"Mon fils, tu seras Kor'inth Sargtlin, la rage guerrière, ce nom tu l'as gagné et tu le défendras pour la gloire de Dathomir. Tes sœurs se chargeront de te rendre décent puis elles te ramèneront devant moi."

Il se leva et suivi les deux novices, qui le menèrent dans une salle adjacente, en sortant Kor'Inth vit Kalitha et Coryanthe s'approcher de leur maîtresses, elles avaient l'air contrariées. Dans la petite pièce les jeunes soeurs se mirent à lui tracer des tatouages rituels sur l'ensemble du corps, le Gen'Dai ne s'en protégea aucunement laissant sa peau se marquer par elles. L'une des jeunes filles le marquait du rouge du coté obscur alors que l'autre se servait d'un bleu sombre que l'on retrouvait fréquemment chez les Sœurs de la Nuit.

Lorsqu'elles eurent fini leur œuvre, l'une d'entre elles sortit tandis que l'autre, la plus jeune qui était d'une beauté aussi folle que dangereuse, restée seule avec le mâle lui caressait la peau de l'avant bras gauche. Kor'inth ignorait ce que celle ci pouvait bien lui vouloir mais il n'était pas prêt à lui céder. Il retira violemment sa main pour observer de plus près les tatouages qui la recouvraient. La jeune fille serra les lèvres, son tour n'était pas encore venue. Quand sa sœur revint elle ne dit mot de sa frustration, celle ci portait une armure légère de cuir de rancor renforcée de pièces métallique aux reflets gris et brun, elle n'avait guère d'autre but que de le rendre "pudique" comme on disait dans le reste de la galaxie. Celle ci recouvrait le corps du Gen'Dai des épaules jusqu’aux genoux, tout en laissant apparentes les lignes de son corps et nombre de ses tatouages. Mais même avec cette modeste armure, il avait réellement fière allure.

Ses sœurs prirent congé et, une fois vêtu, le colosse s'observa un temps dans une glace, c'était la première fois qu'il se voyait retourna vers la salle où il était né une vingtaine de minutes auparavant. Au moment de franchir le seuil de la porte il eu un violent flash, il vit distinctement un être qui lui ressemblait à l'identique sauf que celui ci n'avait aucun des tatouages que l'on venait de lui faire, il ne comprenait pas, qu'est ce que cela signifiait? Ce fut très furtif l'instant d'après il était de retour dans son corps, il continua à avancer, peut être sa mère le lui expliquerait, peut être saurait il...

Lorsqu'il entra dans la pièce, les deux lieutenants d'Elthiriel en sortirent en lui jetant des regards sombres. Il constata que la cuve de Bacta, ou plutôt ce qu'il en restait, avait était retirée. On le fit traverser et on le conduisit de l'autre côté de la chapelle privée. Un bureau finement ouvragé avait été installé et des ordinateurs avaient été installés ainsi que de multiples outils informatiques. Et Elthiriel se leva à l'arrivée de sa création, maintenant il était parfait... Elle prit le sabre et la dague lasers qui étaient posés sur son bureau et les lança à Kor'inth qui les attrapa.

La mère obscure sortit ses propres armes et appuyant sur leur activateur engendra un ombre dans la pièce grâce à leurs lames noires. Violemment, sans sommation, elle se jeta à l'attaque sur le Gen'Dai, elle devait savoir si son entreprise avait réussi ou non, et le savoir avant de perdre plus de temps... Fort heureusement pour elle Kor'inth réagit tout à fait instinctivement comme elle l'avait prévu, il para l'ensemble de ses coups, même les plus violent, alors Elthiriel éteignit son sabre et en fidèle serviteur Kor'inth en fit de même sans qu'elle n'eut à prononcer un mot. Elle sourit, elle rit même, un rire rauque, chaud, avec une pointe de vice.

Le Gen'dai sourit, le bonheur de sa maitresse ne pouvait entrainer que le sien... Oui son clonage avait parfaitement réussi, ce n'était pas l'identique du jedi Corellien mais il avait conservé toutes ses aptitudes, elle n'avait plus qu'à les pousser à leur maximum et à les exploiter. Il s'apprêta à rendre ses armes, mais elle l'arrêta.

"Ce sont tes armes, je les ai faites pour toi. Tu auras à les utiliser pour notre cause... Maintenant assieds toi, je vais te conter ton passé"
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MessageSujet: Re: Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth)   Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth) Icon_minitimeVen 9 Oct - 12:29

Pendant que Kor'Inth se fait préparer, Elthiriel retourne dans son bureau flanquée de ses deux soeurs. La statue d'or fondue qu'est Coryanthe ne laisse rien transparaitre de ses émotions. Les bougies du lieu sacré rehaussant son expression délibérément neutre. Kalitha, elle, suit du haut de son mètre 68, la couleur sombre de sa peau huilée luisant avantageusement, la lourde tignasse que le bras gauche d'Elthiriel tombant en vagues souples. Autant la première semble impassible et raisonnable, autant la deuxième n'est qu'émotions à fleur de peau et force brute.

En fait c'est leur complémentarité qui fait qu'Elthiriel les a choisies. Même si Coryanthe est ne soeur de la nuit, elle se rapproche pas mal plus des soeurs Blanches au niveau de l'utilisation de la force. Et d'ailleur cette dernière a des choses à dire apparamment.

Elles atendent qu'elles soient toutes trois dans le bureau de la mère obscure, mère qui se débarasse de ses vêtements de cérémonie sans vergogne avant de commencer à enfiler elle même sa vieille armure en peau de rancor. Ses deux fidèles viennent lui prêter main forte et commencent à attacher sangles et boucles.

Les soeurs murmurent sur la folie d'une telle entreprise.

Dit la dorée dans le dialecte des Sorcières. Une voix douce et calme comme le fil d'une rivière tranquille. Méfiez vous de l'eau qui dort.

Elles disent qu'il faut être folle pour avoir accompli ce rituel. Plus encore pour penser qu'il restera en notre contrôle.

Clame la voix forte et légèrement aigüe de l'humaine. La voix rauque et chaude de la Mirialan claque. Chaque syllabe de la langue dure qu'est la leur se fait entendre.

Je ne veux pas le contrôler. Il est votre frère et mon fils. La facon inhabuituelle par laquelle il est venu au monde n'est qu'un détail. Ko'Rinth est un cadeau de la Force pour la gloire des Sorcières de Dathomir. Ce mâle est un atout pour nous. Allyia m'a parlée en rêve et m'avait bien indiqué la marche à suivre. Les soeurs qui se dresseront ouvertement contre l'avancement de La Cause ne méritent pas mieux que de mourir pour la gloire de Dathomir. Et ca c'est votre tâche. Celles qui nous dessoudent méritent la mort. Allyia a parlé, elle m'a désignée même si je n'en avait aucune envie. Alors je tâche d'être à la hauteur.

Coryanthe la peu bavarde a un sourire éblouissant révélant les véritables perles blanches d'une dentition d'herbivore. Se relevant, elle embrasse Elthiriel sur le front, comme une véritable amie qui remet sa vie entre les mains de quelqu'un d'Autre. La féroce Kalitha fait de même. Elles en ont une confiance aveugle dû sûrement à quelques événements de leur passé commun.

La Dorée agraphe la vieille cape rapiécée que la Noire vient de lui draper sur les épaules. Puis, les deux amies s'éclipsent doucement, allant répandre La Bonne Nouvelle.

Puis, elle se prépare, caressant les lames qu'elle a créées exprès pour son fils.

Quand il entre dans la pièce, elle se retourne souplement, lui faisant face avec toute l'arrogance de sa petite taille, les prunelles rougeoyantes sauvagement sous l'effet de l'émotion qui monte en elle. Son fils est superbe.A cette pensée, une puissante et irrationnelle bouffée de fiertée monte du plus profond de son être. Son fils par l'âme , non par l'adn... Son âme soeur. Celui qu'elle est venue extirper de la prison de chair de Dzeta.

Malgré les apparences fortuites de la rencontre avec Dzeta, il n'en est rien. Ce n'est que l'aboutissement un peu devancé d'un plan depuis longtemp concocté. Elle a suivi depuis longtemps ses agissements. Il lui a pris quoi de redevenir jedi aussi?

Avec un hurlement sauvage, elle se rue sur Ko'Rinth pour le test ultime.

******

Ce sont tes armes, je les ai faites pour toi. Tu auras à les utiliser pour notre cause... Maintenant assieds toi, je vais te conter ton passé

Elle espère juste qu'il prendra la valeur d'un tel présent.

Avec un air satisfait, la Dame ferme ses lames. Dédaignant le bureau, elle va devant l'immense cheminée de la place, nulle flamme dans cette cheminée, mais la chaleur habilement détournée du volcan. Un rougeoiement chaleureux en est visible. D'un geste, elle l'invite à prendre place où il lui plait. Patiemment, elle attend d'avoir toute son attention. L'enjoignant fort délicatement, par le truchement de la Force, de s'asseoir près d'elle. Une note inaudible traverse justement la gorge de la femme.

Je sais que ton histoire va te paraitre pleine de trous. Probablement, parce que ma connaissance de l'histoire de ton père m'est imparfaite. Je n'ai pu supporter de te voir emprisonné par sa volonté, dans sa propre chair. Il y a longtemps que je te regarde...

Les prunels rougeoyantes, dans la pénombre, le fixent droit dans les yeux. Il n'y a pas de mensonges dans ce qu'elle dit.

Je vais prendre du début pour que tu ais une connaissance claire de la situation. Ensuite, tu décidera toi même de ta voix, comme nous l'avons toutes fait ici. Tu veux un verre?

Se levant, elle lui sert un grand verre d'eau pure puis cale le sien, comme pour y trouver un certain courage. Revenant ensuite vers lui, ce coup ci c'est elle qui se place aux pieds du Gend'Ai, en une attitude qui aurait fait rugir d'indignation les sorcières. Elle pose sa tête sur les genoux du mâle et commence son récit, toujours en le fixant dans les yeux.

Ton père arpente ce monde depuis bien avant ma naissance. Je ne sais strictement rien de ses premières années, mais je sais qu'il apparut la première fois voilà un peu moins que 200 ans avec un homme de l'organisation criminelle du Soleil Noir. Il s'y fit une solide réputation... Il arnaqua, vola, tua pour des êtres inférieurs à lui. Ses raisons le concernent...

Elle marque une pause pour reprendre d'une voix douce.

Mais je suspecte la soif de pouvoir... Au fil des ans, il gravit les échelons, maitrisa La Force qui est notre cadeau et notre don, à toi, moi et lui. Voilà environ 70 ans, il fut invité à prendre la place du Vigo dont il était, et ce depuis des années, le bras droit. Ici, je n'ai que des rumeurs, il perfectionna encore son art par l'acquisition d'holocrons. Les holocrons sont les archives de notre culture et de notre savoir à nous, utilisateurs de La Force. Ce faisant, il attira l'attention des Jedis.

En représailles, ceux ci détruisirent tout ce que ton père avait bâti et essayèrent de le tuer. Je ne sais pas ce qui s'est passé, personne ne le sait en fait. Mais il se présenta sous le nom de Dark Dzeta. Ecrasé par des volontées plus puissantes que la sienne, il en gravit néammoins les échelons avec brio. Il devint puissant. Assez puissant pour écraser et dominer et voler et tuer sans discernement. Ses faits sont sources de divers textes que Les cascades brumeuses te fourniront.

Il y a une autre pause, où elle semble réfléchir. Une lueur d'admiration s'allume dans les prunelles de la femelle.

Je suis née et j'ai grandit... J'ai connu l'esclavage. Mais les récits de Dark Dzeta ont bercés mon enfance et mon adolescence. Là où les gens ne voyait que violence et sauvagerie, je n'y voit que justice et rétibution. Il n'y avait pas d'hypocrisie... A sa facon, il avait un fort sens de l'honneur. Droit, fier, sauvage et indomptable. Quand les jedis vinrent nous ''sauver'' pour mieux nous laisser crever de faim par la suite, c'est l'exemple de ton père qui a consolidé ma détermination à survivre. Je voulais être digne de lui. Mais c'est avant...

Oh, il y a une péripétie.

Sa réputation faisait trembler la galaxie... Longtemps, j'ai suivit ses exploits de loin. Même quand j'étais novice, je ne vivais que dans le jour où je pourrais aller le rejoindre pour qu'ensemble nous mettions fins à l'injustice et à l'hypocrisie de la galaxie tout en la nettoyant de sa vermine Jedi... Mais c'est alors que j'appris, voilà quelques années, qu'il ne valait pas mieux que les autres.

Enflammée, passionnée, elle s'est redressée, lui assis, elle debout, il n'en reste qu'elle doit toujours lever la tête pour le regarder. Il percoit toute la déception et la trahison qu'elle a vécu quand son héros a failli à sa tâche. La teinte délicatement pâle de sa peau se teinte de légèrement plus foncé, sa facon à elle de s'empourprer. et, pourtant, en ce moment, elle fait penser à un chat sauvage.

Il renia les convictions qu'il suivait depuis son apparition dans la galaxie. Le fier chevalier Noir s'est dépouillé de sa carapace pour ne devenir qu'un vulgaire mouton qui suit des buts obsolètes. L'hypocrisie des Jedis l'a contaminé!!! Leurs beaux principes ne sont qu'un vernis pour cacher leur propres faiblesses crois moi! J'en ai vu passer de ces beaux jedis qui payaient pour avoir une pute tout en ignorant les appels à l'aide d'une enfant alors que leur principe leur interdit la passion mais prêche la compassion!!! A quoi ca sert dis moi de prêcher la vertue alors qu'on n'a pas les couilles pour montrer l'exemple?

Il y a une autre pause où, fulminante, tremblante d'indignation, elle continue à fixer Kor'Inth.

Je n'ai eu d'autre cesse que de te chercher, toi, enfouit dans sa chair et au tréfond de son esprit, entravé, emprisonné, sublimé dans un esprit corrompu, tordu et maniéré. J'ai cherché des années durant comment je pourrais enfin te libérer. Et quand j'ai trouvé le savoir, je n'ai eu de cesse que de le trouver pour t'arracher à lui. Lui qui ne méritait pas cette part si fière qui n'aspirait qu'à une liberté consciente.

Elle s'adoucit un peu, lui caresse la joue. Suis l'entrelac d'un tatouage rouge et bleu. Un amour inconditionnel brillent désormais dans les prunelles noires comme de l'encre. C'est le héros de son enfance qu'elle a ressuscité.

J'ai réussis. Tu es libre désormais. Sans maître à servir, sans personne à qui rendre des comptes. Tu peux faire trembler la galaxie si tu le veux comme tu peux vivre en paix le reste de tes jours. Tu peux rester avec nous (avec moi y a t'il en sous entendu)... Et ce, j'aimerais vraiment beaucoup, Ssinssrigg... mon amour... Je ne voulais que te rendre l'existence qui te revenait de droit. Je ne suis que ta mère par commodité, que les autres ne sachent pas le véritable but de ma quête. Mais tu peux me donner le titre que tu désire.

Le plus horrible, dans tout ca, c'est que du point de vue d'Elthiriel, tout est rigoureusement vrai.
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MessageSujet: Re: Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth)   Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth) Icon_minitimeSam 10 Oct - 17:26

Sa mère venait de lui donner ses armes, elles étaient froides et pourtant les toucher lui réchauffait le cœur, il les regarda avec une attention, il y avait des symboles inscrits dessus, le Gen’dai n’y comprenait rien, comment l’aurait il pu? Il ne voyait que des courbes qui tranchaient par avec leur corps. Et pourtant lorsque Elthiriel parlait, il comprenait chacun de ses mots, leur sens lui étaient révélé sans la moindre difficulté, était ce grâce à la Force ? Il l’ignorait, il avait du mal à comprendre ce qui se passait au fond de lui... Dans son cœur il ressentait la gratitude et pourtant il ne pouvait l’exprimer comme l’aurait fait un être normal, ce poids il le devait à la jeunesse de son âme... Il admirait ses nouvelles armes, il sentait que ça mère espérait qu’il comprenne quelle était leur importance, il voulait lui dire mais ne le pouvait. Il lui fallait relier les points de son esprit, établir des routes pour pouvoir vivre ce que la Force, en essence de la vie lui conseillait. Et alors qu’il se perd dans son esprit, le regard fixé sur ses sabres sa mère l’entraine vers un pan de mur rougeoyant d’où se dégage naturellement la chaleur des entrailles de Dathomir, l’ambiance y est douce et poutant la pénombre règne en maitresse incontestée, Kor’Inth se sent bien, à cet instant précis son monde se délimite à cette pièce et tout est bien ainsi pour lui.

L’ayant guidé, sa mère lui propose de s’assoir, pourtant nulle fatigue dans ses jambes, le Gen’dai admire les dix magnifiques fauteuils de bois sombre massif et pourtant finement ciselé, servant habituellement au conseil de sœurs de Dathomir, ceux-ci sont taillés dans un seul tronc d’un arbre noble dans la sève duquel coulait l’essence de la Force. Elthiriel s’assit dans un d’entre eux, se coupant de toutes ses réflexions le jeune Kor’Inth, il s’installe au plus près de sa mère, elle a des choses à lui dire, il veut savoir, doucement sa voix chante dans se oreilles...

Je sais que ton histoire va te paraitre pleine de trous. Probablement, parce que ma connaissance de l'histoire de ton père m'est imparfaite. Je n'ai pu supporter de te voir emprisonné par sa volonté, dans sa propre chair. Il y a longtemps que je te regarde...

La fixant un instant il voit ses yeux, ceux-ci sont doux, il sent le plaisir que la Mirialan éprouve à cet instant. A la satisfaction de mettre fin à une frustration si longtemps subie, mais cela il ne peut le comprendre... Pas encore...

Je vais prendre du début pour que tu ais une connaissance claire de la situation. Ensuite, tu décideras toi même de ta voie, comme nous l'avons toutes fait ici. Tu veux un verre?

Elle se lève, elle va lui chercher sa boisson, une eau pure, contenue dans un verre de cristal à l’âge indéterminable, une merveilleuse antiquité, l’art est universel et le Gen’dai le ressent au fond de lui. Et pourtant une autre chose vient surprendre son esprit, l’eau, elle est froide et pourtant elle ne mord pas, elle s’apparente plutôt à une douce caresse. En la buvant il se sent plus vivant que jamais, il réalise l’effet de la vie. Doucement son verre lui échappe des mains, au moment où celui-ci allait toucher le sol, Elthiriel arrête sa chute, elle le pose sur une table derrière eux, puis revenant ensuite au Gen’Dai elle se positionne d’abord derrière lui. Doucement elle se met à terre, glissant vers les pieds de Kor’Inth, avec douceur elle pose sa tête sur les genoux de ce fils si grand... Elle le regarde dans les yeux... A cet instant nulle pensée ne traverse son esprit, seul l’admiration... Pour lui Elthiriel est tout

Ton père arpente ce monde depuis bien avant ma naissance. Je ne sais strictement rien de ses premières années, mais je sais qu'il apparut la première fois voilà un peu moins que 200 ans avec un homme de l'organisation criminelle du Soleil Noir. Il s'y fit une solide réputation... Il arnaqua, vola, tua pour des êtres inférieurs à lui. Ses raisons le concernent...

Alors qu’elle se tait Kor’Inth réalise ce que dit sa mère... Qui est ce père dont elle lui parle? Pourquoi n’est il pas là? Il ressent une certaine admiration qu’elle éprouve et pourtant une désapprobation pour certains de ces actes et pourtant une certaine compréhension...

Mais je suspecte la soif de pouvoir... Au fil des ans, il gravit les échelons, maitrisa La Force qui est notre cadeau et notre don, à toi, moi et lui. Voilà environ 70 ans, il fut invité à prendre la place du Vigo dont il était, et ce depuis des années, le bras droit. Ici, je n'ai que des rumeurs, il perfectionna encore son art par l'acquisition d'holocrons. Les holocrons sont les archives de notre culture et de notre savoir à nous, utilisateurs de La Force. Ce faisant, il attira l'attention des Jedi.

Kor’Inth resta silencieux, la Force... Etait ce cela qu’il sentait en lui... Elthiriel continua...

En représailles, ceux ci détruisirent tout ce que ton père avait bâti et essayèrent de le tuer. Je ne sais pas ce qui s'est passé, personne ne le sait en fait. Mais il se présenta sous le nom de Dark Dzeta. Ecrasé par des volontés plus puissantes que la sienne, il en gravit néanmoins les échelons avec brio. Il devint puissant. Assez puissant pour écraser et dominer et voler et tuer sans discernement. Ses faits sont sources de divers textes que Les cascades brumeuses te fourniront.

Il ressentit véritablement l’admiration de sa mère pour ce père, cet homme qui s'était relevé face à l'adversité... Mais pourquoi cette chose brisée au fond d’elle... Pourquoi cet impression de regret... Mais plutôt que de l’interrompre il préfère l’écouter... Cette histoire purement captivante lui donne l’impression d’avoir une existence passée, quelque chose à laquelle se raccrocher... Mais alors se demanda t-il à quoi pouvait bien se raccrocher sa mère, la réponse à son interrogation ne se fit pas attendre.

Je suis née et j'ai grandit... J'ai connu l'esclavage. Mais les récits de Dark Dzeta ont bercés mon enfance et mon adolescence. Là où les gens ne voyaient que violence et sauvagerie, je n'y vois que justice et rétribution. Il n'y avait pas d'hypocrisie... A sa façon, il avait un fort sens de l'honneur. Droit, fier, sauvage et indomptable. Quand les jedis vinrent nous ''sauver'' pour mieux nous laisser crever de faim par la suite, c'est l'exemple de ton père qui a consolidé ma détermination à survivre. Je voulais être digne de lui. Mais c'est avant...

Il eu l’impression de vivre lui-même la douleur subie par sa mère, celle-ci nourrit en lui une haine... Pourquoi ces jedi agissent ils ainsi? Sa mère n’avait pu le comprendre et pour leur hypocrisie Kor’Inth les haïssait, s’il avait pu les détruire à cet instant il l’aurait fait. Les lèvres sérré il ne pouvait dire un mot, sa mère avait cessé de le regarder, elle ne voulait lui montrer ses faiblesse et pourtant... Kor’Inth ne considérait pas cela comme de la faiblesse. Il n’avait pas de passé et il ne voyait pas comment est ce que celui-ci pouvait être une faiblesse... Et pourtant

Sa réputation faisait trembler la galaxie... Longtemps, j'ai suivit ses exploits de loin. Même quand j'étais novice, je ne vivais que dans le jour où je pourrais allé le rejoindre pour qu'ensemble nous mettions fins à l'injustice et à l'hypocrisie de la galaxie tout en la nettoyant de sa vermine Jedi... Mais c'est alors que j'appris, voilà quelques années, qu'il ne valait pas mieux que les autres.

Elle s’était redressée, il la sentait passionnée, elle lui semblait immense, pleine de Force... Kor’Inth se demanda alors si son père avait un jour occupé la place que sa mère occupée pour lui à cet instant... Mais clairement, ressentant cette question, sa mère y répondit, ce héros, ce père avait faillit, il l’avait trahis, Kor’Inth ressentait une blessure causée... Elle le fixa du regard, comme pour mieux lui faire comprendre le crime commis par son géniteur, avec une certaine colère sa mère repris.

Il renia les convictions qu'il suivait depuis son apparition dans la galaxie. Le fier chevalier Noir s'est dépouillé de sa carapace pour ne devenir qu'un vulgaire mouton qui suit des buts obsolètes. L'hypocrisie des Jedis l'a contaminé!!! Leurs beaux principes ne sont qu'un vernis pour cacher leurs propres faiblesses crois moi! J'en ai vu passer de ces beaux jedis qui payaient pour avoir une pute tout en ignorant les appels à l'aide d'une enfant alors que leur principe leur interdit la passion mais prêche la compassion!!! A quoi ca sert dis moi de prêcher la vertu alors qu'on n'a pas les couilles pour montrer l'exemple?

Elle continue à le fixer, au fond de lui le Gen’dai est désemparé... Comment est ce que son père a-t-il pu faire un si mauvais choix, pourquoi avoir abandonné son pouvoir, sa capacité de régner? Pourquoi avoir trahis ceux qui croyaient en lui? Il avait du être abusé, comment cela était il possible autrement? Pourquoi avoir faiblit, rejoint le rang de traitre et des parjures que sont les jedi. Il avait mal, les larmes lui montaient aux yeux. Les jedi lui avaient fait un mal qu’il n’avait jusqu’alors même pas pu imaginer, pour cela il les détruirait, pour cela et pour ce qu’ils avaient fait au seul être qui comptait pour lui.

Je n'ai eu d'autre cesse que de te chercher, toi, enfouit dans sa chair et au tréfonds de son esprit, entravé, emprisonné, sublimé dans un esprit corrompu, tordu et maniéré. J'ai cherché des années durant comment je pourrais enfin te libérer. Et quand j'ai trouvé le savoir, je n'ai eu de cesse que de le trouver pour t'arracher à lui. Lui qui ne méritait pas cette part si fière qui n'aspirait qu'à une liberté consciente.

Oui ! Il vengerait le mensonge qui avait abusé son père, les dents sérées. Voyant qu’elle avait fait mouche, Elthiriel s'adoucit un peu, elle lui caressa doucement la joue. Il ne veut plus pleurer, il veut être fort, détruire les sources de sa douleur, il leur fera ressentir cette douleur, ils pairont pour leur actes indignes et par ceux de leurs semblables. Elle le regarde dans les yeux, elle sent qu’il pense tout cela, qu’il est réellement celui qu’elle attendait, celui qui ferait revivre Dark Dzeta... Mais il ne serait pas un sith, il resterait pur comme les sœurs de la Nuit, sa colère serait justifiée...

J'ai réussis. Tu es libre désormais. Sans maître à servir, sans personne à qui rendre des comptes. Tu peux faire trembler la galaxie si tu le veux comme tu peux vivre en paix le reste de tes jours. Tu peux rester avec nous... Et ce, j'aimerais vraiment beaucoup, Ssinssrigg... Je ne voulais que te rendre l'existence qui te revenait de droit. Je ne suis que ta mère par commodité, que les autres ne sachent pas le véritable but de ma quête. Mais tu peux me donner le titre que tu désire.

Il regarde Elthiriel, il n’y a pas le moindre mensonge dans ses yeux, il n’y en a pas le moindre besoin... La vérité en elle-même est suffisamment douloureuse... Elle attend à ce que Kor’Inth parle... Avant de se lancer il hésite... Lorsqu’elle parlait, il sentait la douleur de sa mère... Cela faisait il toujours si mal de se livrer? Etait-ce une fatalité d’accoucher de ses mots par la douleur? Il en avait peur, mais ce n’était pas une peur paralysante, plutôt une peur sous jacente, un questionnement atroce la vie de sa mère avait été dur... Et si la sienne en faisait autant valait-elle la peine d’être vécue? Mais sans dire un mot, sa mère l’encourageait à se lancer... Il devait prendre son courage à deux mains, prouver qu’il était digne de l’admiration qu’Elthiriel avait porté à son modèle. Il ferma les yeux pour se convaincre qu’il devait en être ainsi. Il était là... Et si finalement la question ne se posait pas? Si le moyen qu’était la vie n’avait pas de but pour la simple raison qu’il ne s’agit pas d’un moyen mais une fin en soit. Oui c’était ça... Il devait s’en convaincre car l’inverse ne lui apportait rien.

Dans une débauche de courage il prit alors la parole, sa voix était forte et grave, elle sonnait étrangement à ses oreilles, il n’avait jamais entendu d’autre Gen’Dai parler... Cela était étrange, il lui semblait qu’un inconnu parlait pour lui...

Vous... Vous êtes mère... Jamais je ne vous trahirai... Si mon père a été trop faible pour rester fidèle à ses enseignements je ne le serai pas. Le jedi... (prononça t-il avec mépris) ne m’abuseront pas. Je resterais avec mes sœurs... Avec vous...

Il y eu un silence, Elthiriel était satisfaite, lui était soulagé, finalement se livrer ne faisait pas mal, c’était comme se libérer d’un poids d’une chose qui l’aurait entravé dans la suite de ses actes... Comme le partage de la vie de Dzeta avait entravé l’affirmation de son âme. Il se vengerait de ne pas l’avoir libéré plus tôt, d’avoir osé se perdre... Les perdre... Etait ce donc dans l’esprit de cet homme qu’il avait plongé? De qui d’autre aurait il pu s’agir? Il n’y avait pas ressenti la vie comme il l’avait ressenti ici avec Elthiriel, il l’avait trouvé atrocement vide, quelque chose lui manquait... Comme s’il eu s’agit d’une bougie éteinte... Il n’avait aucune intention de le retrouver, ce parjure n’avait rien à lui apprendre, il ne voulait pas le voir... Voyant qu'elle ne lui répondait pas, il insista :

Mère, je vous en supplie, laissez moi servir à vos coté, j’ai été abandonné par mon père, ne me laissez pas seul... Vous m’avez libéré, je vous dois tout... Dites moi comment vous servir... Je m’exécuterai.

Elle sourit mais il n’était pas encore prêt à être dévoilé aux yeux de la galaxie, il avait encore beaucoup à apprendre...
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MessageSujet: Re: Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth)   Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth) Icon_minitimeDim 11 Oct - 2:20

Vous... Vous êtes mère... Jamais je ne vous trahirai... Si mon père a été trop faible pour rester fidèle à ses enseignements je ne le serai pas. Le jedi... ne m’abuseront pas. Je resterais avec mes sœurs... Avec vous...

Ne dit on pas que l'amour est la plus solide de toutes les chaînes? En le ressuscitant, elle s'est liée en quelque sorte à lui. Son amour de la race Gen'dai ne concernait qu'un individu, qu'une facette de l'individu en soi.

On pourrait penser son acte égoiste, mais sur ce coup de dés se joue la gloire et le prestige des soeurs de la nuit. Méprisées par tous parce qu'elles sont femmes et guerrières dans une galaxie majoritairement remplie de société patriarcale. Si leur communauté s'est enrichie au fil des ans de multiples races, mélanges de races, de culture et technologies, il n'en reste pas moins que ce sont les femmes qui mènent. Et ce que la mère Obscure concocte dans les profondeurs de Dathomir est opurement féminin dans sa perfidie. Et malgré tout, parce qu'autant dévouée Coryanthe et Kalitha sont, son ''relatif'' jeune âge joue dans la balance. Ses décisions sont toujours remises en cause, toujours discutées, sinon désobéies en dessous.

Et malgré sa nature farouchement indépendante, avoir un compagnon sur lequel compter dans le combat à venir ne peut être dédaigné.

Attentive aux moindres fluctuations de La Force provenant de son fils, elle attend la suite. Le laisse s'habituer aux mots, aux syllabes, aux intonations de sa gorge Gen'Dai. Il a une belle voix mâle, mélodieuse. Etre humain, on pourrait dire pleine de testostérone, mais on ignore si cette race a de ca.

Et dans sa satisfaction, la Mère Obscure semble briller de Ténèbres. C'est une perception très étrange.

Mère, je vous en supplie, laissez moi servir à vos coté, j’ai été abandonné par mon père, ne me laissez pas seul... Vous m’avez libéré, je vous dois tout... Dites moi comment vous servir... Je m’exécuterai.

Et le sourire qu'elle arbore soudain est éblouissant comme milles étoiles.

Je ne veux pas que tu me serve, mais que tu marche à mes côtés. Kor'Inth, tu ne sera plus jamais seul ou enfermé, je te le promet. Nous travaillerons à ce que cela se produise.

Et elle l'embrasse sur la bouche, d'une facon qui n'a rien d'une mère à son fils, mais qui, plutôt, enflammerait milles glaciers. Se reprenant, elle se détourne à demi, son fier profil et la tresse d'encre baignés par la lueur de la cheminée.

Mais pour le moment tu dois garder un profil bas. Tu n'es pas plus gradé que tes soeurs et ce jusqu'à ce que tu ais prouvé ta valeur. Tu reste toujours avec moi, tes réflexex et tes connaissances martiales, nous avons réussis à te les préserver, mais je veux que tu apprenne d'autres styles. Je te formerai à La Force telle que nous la vénérons ici. Ce n'est pas régulier, mais les autres soeurs espèrent plus que je perde ton contrôle et que tu me tue.

Elthiriel se retourne vers Kor'Inth, un sourire entendu, complice, sur les lèvres pleines. Elle entonne une légère note et tend Sa Force vers l'esprit de son pupille, entremêle délicatement sa conscience à celle du mâle. Les deux âmes s'emboîtent parfaitement selon elle. Il peut sentir qu'elle n'a aucune crainte à son sujet. Et il peut sentir qu'elle ne lui fera jamais le moindre mal pour le plaisir de le faire souffrir. Mais le Gen'Dai peut comprendre aussi la charge de ses obligations. Si elle lui montre une trop grande tendresse en public, elle sera considérée comme faiblesse. Elle a tout droit sur lui, mais elle a aussi le devoir de mourir pour lui aussi si c'est nécessaire.

Telle est une partie de la complexité assumée parfaitement par la Mirialan. Mais il n'empêche que parfois cela pèse lourd. Très lourd à assumer pour de si frêles épaules. Alors elle va chercher l'aide la plus adéquate qu'elle puisse trouver, celle du Gen'Dai qui sera son alter ego dans l'Ombre. Ile st temps que les Sorcières de Dathomir aient aussi un père. Nous deux, ensembles, pour la gloire de notre famille. Parce qu'avec toi, je m'engage enfin dans l'Obscurité, là où j'ai découvert la vraie vie, Dans la mort de la Lumière...

Cette facon de penser à long terme et à plusieur volet doit être très difficile à concevoir pour le Gen'Dai. Cependant, il sait que le facteur déterminant , c'est qu'elle l'aime, tout simplement. Le rete, qu'il comprenne ou non, peu lui chaud à la femelle.
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MessageSujet: Re: Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth)   Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth) Icon_minitimeMar 27 Oct - 0:33

"Je ne veux pas que tu me serves, mais que tu marche à mes côtés. Kor'Inth, tu ne seras plus jamais seul ou enfermé, je te le promets. Nous travaillerons à ce que cela se produise."

Ces mots dans la bouche de sa mère soulageaient le jeune Gen’dai. Soudain celle-ci s’approcha de lui et leurs lèvres se trouvèrent collés l’une à l’autre, le Kor’Inth ne savait que faire... Comment fallait-il réagir ? Il ne pouvait le savoir... La seule chose que lui disait son instinct était de profiter de cet instant et du plaisir qu’il en éprouvait, puis délicatement la femme desserra son étreinte au grand désarroi du mâle. Elle le repousse délicatement, elle ne lui en veut pas, la seule à laquelle en pourrait en vouloir c’est elle-même, lui ne peut comprendre ce trouble, ni la cause de cette frustration qu’il vient de subir. Sa mère se retourne, elle ne le regarde plus... Puis au bout d’un instant, avec une certaine émotion dans la voix, elle s’adressa à lui en essayant de laissant le moins possible transparaitre ses sentiments.

"Mais pour le moment tu dois garder un profil bas. Tu n'es pas plus gradé que tes sœurs et ce jusqu'à ce que tu ais prouvé ta valeur. Tu reste toujours avec moi, tes réflexes et tes connaissances martiales, nous avons réussis à te les préserver, mais je veux que tu apprennes d'autres styles. Je te formerai à La Force telle que nous la vénérons ici. Ce n'est pas régulier, mais les autres sœurs espèrent plus que je perde ton contrôle et que tu me tue."

Pourquoi ? Pourquoi le sens de la trahison le lui est il pas inconnu ? Il comprend parfaitement les intentions des sœurs envers leur mère, pourquoi n’en est il pas de même pour ce qu’elle lui fait ressentir sans le lui dire... Son modèle a-t-il un jour eu à faire face à ce genre d’émotions ? Il l’ignore... Il voudrait le savoir la prochaine fois qu’il plongera dans l’esprit de cet autre corps. Il sourit à sa mère, il lui fait comprendre qu’il a parfaitement compris ce qu’elle a dit, qu’il a bien l’intention de devenir le plus brillant des apprentis que la Miriallan n’ait jamais eu, il est prêt à travailler dur, à se donner à fond pour elle... Mais il sait aussi qu’il ne doit pas le faire trop ouvertement pour ne pas mettre sa mère dans une position difficilement justifiable aux autres...

Voyant son sourire, elle le lui rend, et puis légèrement une note douce et légère émane de la mère, elle ferme ses yeux mais garde la tête tournée vers son élève... Le Gen’dai sent l’esprit d’Elthiriel entrer en lui, mais ce n’est pas une irruption brutale, il ne s’agit pas là d’un viol de sa conscience, mais plutôt d’un léger nœud fait avec un ruban délicat pour les lier. Il sent qu’ils se comprennent, ils ont apparemment tant de choses en commun. Elle sent tout ce qu’il pense mais cela ne le gène aucunement, il n’a pas de pensées impures en lui, au delà de l’instinct, il ignore même à quoi celles-ci pourraient correspondre. Et pour sa part, lui ressent la confiance qu’elle a en lui, cette chose que les autres sœurs ne lui communiquent pas...

Puis sa mère rouvrît les yeux, elle savait ce qu’il pensait, il le savait aussi ce qu’elle voulait de lui et surtout pour lui, et alors elle prit la parole.

" Nous deux, ensembles, pour la gloire de notre famille. Parce qu'avec toi, je m'engage enfin dans l'Obscurité, là où j'ai découvert la vraie vie, Dans la mort de la Lumière..."

Bien qu’il soit difficile pour le Gen’dai de vivre dans un mensonge qu’il devrait servir à celles qu’il appelle ses sœurs, il en comprend parfaitement la raison et sait qu’une chose importe plus que tout, être digne de sa mère et de la destinée qu’elle lui réserve. Il cherche de nouveau à s’approcher d’elle, à ce qu’elle le reprenne dans son étreinte, mais cette fois ci elle lui fait signe de s’arrêter. L’heure n’est pas à ce genre de divertissements... Midi vient de passer, il est temps que le Gen’dai soit présenté à ses sœurs, bien que toutes les sœurs ayant participé à la cérémonie aient la confiance d’Elthiriel et ne risquent pas de répandre de rumeurs, mais mieux vaut ne pas laisser jaser sur la trop longue absence de la mère et ses cérémonies sans fin...

"L’heure est venue pour toi d’apparaître au grand jour... Tu es prêt ? "

D’un hochement de la tête il approuve, il ne peut dire un mot, il ignore tout de ce qui l’attend... Mis à par ce qu’on lui en a raconté, son monde s’arrête pour le moment à ces quelques pièces où il a vu le jour... Pour le rassurer, sa mère le pousse légèrement, puis passe devant lui... Elle est le maître, il ne faut pas qu’elle paraisse comme soumise à lui, encore ces histoires d’être vue... Vivement que Kor’Inth ait pu faire ses preuves et que toutes ces simagrées prennent fin... Ensembles ils descendent un escalier obscur, liant les appartements de la mère aux parties officielles de la forteresse, puis au fil de leur trajet le couloir s’élargit, enfin, ils débouchent sur un large escalier d’apparat, les murs son richement décorés de tentures à la gloire de Dathomir, des lustres immenses en cristal baignent l’immense corridor de lumière, à chacune des marches de marbre parcouru, le Gen’dai élargit son horizon, il n’en a pas peur, pas encore, tout est pour lui sujet d’émerveillement. Au bas de cet escalier la pièce se prolonge sur une dizaine de mètres puis fais face une magnifique porte en argent marquée de bas reliefs. A peine la mère eu-t-elle levé le bras que celles-ci tournèrent sur leurs gonds sans le moindre grincement, dans un silence presque inquiétant. En s’ouvrant Kor’Inth vit un immense palier, il se demandait combien d’escalier il lui faudrait encore descendre, mais il s’agissait là du dernier. Sa mère s’avança sur le palier et posa la main sur le garde corps, alors une clameur se fit entendre, une dizaine de mètres plus bas, dans un grand hall des dizaines de sorcières attendaient leur mère. Kor’Inth se prépare à s’avancer à son tour mais Coryanthe et Kalitha le retiennent, tout cela doit se dérouler dans un ordre bien précis, il n’y a pas la moindre place à laisser au hasard. Pourtant dans leur façon de le retenir les deux fidèles lui font ressentir qu’elles sont de son coté, il n’y a plus en elle le même dégout que lorsqu’il les avait croisé la dernière fois, elles ont compris ce que voulait leur Elthiriel.

"Mes sœurs, comme vous savez Allya m’est apparu il y a cela de nombreux mois, elle m’a parlé et m’a conseillé d’effectuer un très ancien rituel, grâce à lui nous avons un nouveau membre. Un allié qui nous permettra d’amener Dathomir à occuper sa place au sein de la galaxie. Mes sœurs, j’ai le bonheur de vous présenter votre nouveau frère, Kor’Inth"

Alors Coryanthe poussa le Gen’dai en avant, il apparu à la balustrade, il n’en croyait pas les yeux, toutes les espèces qui étaient représentées ici étaient lieu d’étonnement pour lui, un étonnement bref certes mais auquel répondait celui des sœurs. Elles n’en revenaient pas... Un mâle, enrobé dans une peau de rancor certes mais un mâle... Mais Elthiriel avait tout prévu, ses plus fidèles partisanes commencèrent à acclamer Kor’Inth comme s’il s’eut s’agit d’un héros de retour parmi les siens, les autres firent de même, coupant court à toute discutions, La mère obscure était satisfaite.
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MessageSujet: Re: Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth)   Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth) Icon_minitimeLun 2 Nov - 1:36

Oui, la mère est satisfaite. Les sorcières de Dathomir restant un groupe soudé comme la plus unie des famille, les légère dissensions n'ont pas cours. On ne fait pas de fratricide sans raison. Le coup d'éclat de la mère obscure, un coup que d'aucune ne peuvent qualifier qu'autrement d'audacieux a parfaitement réussi. Et si certaine rêvent de la voir perdre le contrôle de son fils et qu'il la tue pour qu'elles prennent sa place, elles le camouflent fort bien.

Et après les applaudissement, la fête.


*********** 2 semaines plus tard**********

Kor'Inth apprends tellement vite qu'elle a jugé bon de leur donner une petite pause. Ils sont loin dans la forêt, près des ruines de l'ancienne prison impériale. Secteur tabou, elle n'a pas eu l'Occasion d'aller investiguer plus avant. La Mère Obscure est certaine qu'ils trouveraient des trucs intéressants. Mais bon, ce n'est pas le but de l'exercice de cette fin de semaine.

Elthiriel avance souplement, se coulant entre branchage et racines. Sa vieille armure de rancor usée par le temps ne détonne en rien dans ce paysage sauvage... Elle entend, elle sent Kor'Inth la suivre. Impressionnée par l'aisance de celui ci compte tenu qu'il ne connait pas du tout les lieux. Lui, peut voir l'éclat sporadique d'une chevelure de jais lourdement tressée... Elle a laissé la cape à la maison, la troquant contre un paquetage relativement volumineux... Manifestement, elle ne compte pas rentrer coucher. La chaleur tropicale de la forêt fait luire délicatement sa peau pâle mais elle n'en semble pas incommodée. Un arc tout ce qu'il y a de plus archaique est son arme de chasse, même si en ces lieux dangereux, on ne se départit pas de son sabre et de sa dague laser.

Le léger bruissement d'une feuille. Ce qui pourrait le plus s'approcher en description d'un cerf malgré sa taille gigantesque, est traqué. Il ne faut jamais négliger la chasse. Pendant qu'on chasse, on fait un avec La Force. Dans le tout de la planète. Un avec la terre, un avec l'air... Le gibier et les chasseurs, tous liés et un...

Encochant un trait, elle s'arrête et attend que Kor'Inth ne rabatte la proie vers elle, ce qu'il fait avec brio d'ailleur.... Quand le soir tombe, un énorme quartier de viande grésille sur un feu de camp. La paix est là, elle ne parle pas, mais sa présence calme son apprenti.

Défaisant le paquetage, elle en tire deux couvertures , dont elle drape les épaules de son âme-soeur... S'immobilisant, la mirialan vient pour lui dire quelque chose. En deux semaines, c'est la première fois qu'ils sont totalement seuls. Ca pourrait être le moment pour un truc chouette...
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MessageSujet: Re: Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth)   Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth) Icon_minitimeDim 8 Nov - 1:46

Cela faisait maintenant deux semaines que Kor'Inth était venu en ce monde... Au fil du temps il avait appris à en appréhender l'immensité, une seule passion grandissait en lui, celui de l'explorer, celui de se laisser posséder par ses vastes espaces, celui de ne faire qu'un avec Dathomir... Au fond... Peut être était ce ça d'être une des sœurs de la nuit... Peut être que cet amour pouvait être ressenti par un mâle... Les nombreuses rumeurs qui s'étaient développés à sa naissance s'étaient bien vite estompées, et malgré sa présence quasi constante à ses cotés, Kor'Inth avait senti que sa mère se faisait plus distante... La mère obscure ne pouvant se consacrer entièrement à lui, Kalitha, malgré ses hautes fonctions, avait été chargé de lui enseigner certaines certaines techniques que seules les sœurs maîtrisaient, elle avait été dure au premier abord mais se profonde admiration et son amour pour Elthiriel l'avaient vite conduit à considérer Kor'Inth comme un véritable disciple. Au cours des deux semaines le Gen'dai avait beaucoup appris... Les mouvements de combat qu’il semblait connaitre instinctivement au sabre laser, désormais il les comprenait, il les maîtrisait, il n'y avait plus de place au doute lorsqu'il combattait, la Force le guidait... L'apprentissage des sortilèges des sœurs s'étaient eux présentés comme plus périlleux, Kalitha pensait que Kor'Inth n'était pas encore tout à fait possédé par l'esprit de Dathomir pour pouvoir en saisir le sens et en tirer la quintessence qui le mènerait à devenir celui qu'il devait être, un très long apprentissage restait encore à faire pour cela mais l'humaine était rassurée et ne contestait plus le potentiel de Kor'Inth. Pour remédier au trouble qui semblait freiner le jeune mâle dans son apprentissage, la mère obscure décréta la tenue d’une chasse, c’était pour elle un moyen de pouvoir enfin être proche de son fils.

Un matin Kor’Inth se retrouva donc armé d’un long arc en bois noir, sa corde était fine et d’une légère couleur beige, Kor’Inth le caressa avec intérêt, il aimait se servir de ses sabres laser mais pour lui cette nouvelle arme était la source d’un grand intérêt. Y étaient associé une vingtaine de flèches aux pointes d’argent et à l’empennage d’une couleur d’oxyde de plomb dans un carquois en cuir de rancor frais et légèrement teinté de brun. Le tout avait été conçu pour pouvoir se fixer sur sa cuirasse, après avoir perdu un certain temps il se chargea d’un lourd paquetage et rejoint ses sœurs et sa mère armées et parées pour le voyage qui les attendaient. Tout le long de la mâtiné, le groupe d’une dizaine de personne marcha dans les plaines de Dathomir, le voyage sans histoire fut l’occasion pour Kor’Inth d’en apprendre de nouveau un peu plus sur cette planète et sur l’attachement que les sœurs y portaient, leur relation était quasi fusionnelle et une sœur n’était réellement considérée comme telle que si elle se laissait totalement posséder par l’esprit de Dathomir. Enfin vers midi ils arrivèrent à l’orée d’une vaste forêt, les troncs des arbres étaient clairs et fins et largement espacés. Le groupe pouvait au début y marcher de front sans la moindre difficulté, après quelques centaines de mètres le trajet devenait plus difficile, la forêt s’épaissie et une des sœurs du passer devant pour leur tailler un sentier à coup de sabre laser. L’atmosphère était sombre, humide, sentait les feuilles mortes et la vie sauvage, le Gen’dai aimait cette impression, s’il avait pu il serait resté dans cette forêt pour une éternité, mais il savait que cela ne lui était pas possible. Vers une heure de l’après midi le groupe arriva jusqu’à un ruisseau noir, à première vue ce qui n’y coulait n’était pas de l’eau, pourtant qu’est ce que cela pouvait bien être d’autre ? Peu importa, les sœurs se contentèrent de le suivre, ne se servant pour boisson que de l’eau qu’elles avaient prise dans de larges outres. Enfin ils arrivèrent dans une clairière, enfin si il était possible d’appeler cela ainsi... La forêt dans une exubérance rare produisait de larges arbres aux branches immenses qui semblaient se perdre à plusieurs dizaine de mètres de hauteur, et la lumière qui leur parvenait était toujours teintée d’un léger vert qui sublimait cet univers merveilleux. C’est ici qu’ils installèrent leur camp et qu’ils prirent un frugal déjeuner.

Ce fut alors que la chasse commença, ils traquaient un gibier aux proportions impressionnantes, le Gen’dai se demandait même comment de telles animaux pouvaient vivre ici sans si sentir à l’étroit. Lui-même de par sa carrure ne semblait pas à sa place dans le sous bois, mais il avait une passion pour celui-ci, c’était comme une technique... Une transcendance produite par la passion qui lui permettait de se sentir à l’aise là ou il aurait du étouffer, lui-même n’en était pas conscient sans quoi la question de la vie de telles animaux ici ne l’aurait même pas tracassé. Après une heure il vit enfin un des magnifiques animaux, une sorte de parure surplombée leur tête, ils avaient un air noble et leur poil était d’un brun sombre. Dans leur chasse les sœurs ne visaient que les plus faibles de ces animaux, ceux que la Force avait destiné à un tel destin. Malgré cette faiblesse ceux-ci n’étaient guère aisés à abattre, leur peau épaisse semblait impénétrable et ces créatures sans être d’un naturel craintif se montraient (avec raison) prudents face à leurs chasseurs. Pour les blesser il fallait donc à tout pris se servir des arcs, renforçant la puissance des flèches grâce à la Force. Se trouvant un instant au coté de Kalitha dans la chasse, celle-ci ayant abattu une de ces bêtes à l’aide d’une arbalète et de trois flèches qui étaient d’un noir profond. Kor’Inth lui demanda pourquoi est ce qu’ils ne se servaient pas directement de la Force pour venir à bout de telles créatures... Le regardant d’un air surpris son instructrice lui expliqua qu’il s’agissait là d’une forme de respect envers la vie, envers Dathomir, envers la Force. Une sœur se devait de respecter les créatures de Dathomir lorsqu’elle le pouvait, laisser une chance à l’animal, lui offrir un combat loyal et ne pas chercher la facilité dans sa mort était une façon de rendre un hommage. La chasse n’était pas une simple pratique vivrière, aujourd’hui c’était une façon de s’intégrer dans le cycle de la vie et de la mort sur Dathomir, de ne pas perdre une histoire millénaire... Comprendre cela ne pouvait qu’aider le Gen’dai à devenir un meilleur frère de la Nuit.

Puis vint le moment tant attendu, le jeune chasseur se trouva face à une cible de choix, celle-ci était un mâle qui semblait avoir vécu une belle vie mais qui malheureusement de par les dégâts du temps avait perdu de sa noblesse, la chasse était sans doute le plus beau moyen de mettre fin à son existence. Kor’Inth plaça doucement sa flèches, il prit une légère inspiration, leva le bras qui tenait son arc, tira avec délicatesse. La corde vint avec délicatesse lui caresser la pommette, l’impression était jouissive... Mais elle ne l’était pas de façon péjorative, ce n’était pas de prendre une vie qui lui donner du plaisir, c’était l’arc, ses courbure, cette corde qu’il tenait bandée avec force, il aimait cette impression. N’ouvrant que son œil de visé il pointa avec la pointe de sa flèche l’animal, celui-ci était à une trentaine de mètre mais le toucher grâce à la Force était un jeu d’enfant, le tout était de lui donner le combat qu’il méritait sans lui causé une souffrance non nécessaire. Enfin il lâcha la corde, son bras qui tenait l’arc ne bougea pas, en une fraction de seconde il ferma les yeux appuyant sur la flèche grâce à la Force, il ressentait tout, jusqu’à la courbure naturelle de sa trajectoire, il la sentait dériver rapidement de gauche à droite puis revenir sur sa trajectoire, elle allait toucher son but avec puissance. En un instant elle toucha l’animal, un tchac sonore se fit entendre et même temps que la vibration de la corde qui avait retrouvé sa place. La réaction de la bête ne se fit pas attendre, toucher aux flancs son cœur venait d’être transpercé, mais il avait en lui la Force de faire face de foncer sur son agresseur, Kor’Inth tira une nouvelle flèche du carquois, glissa à genoux, visa la gorge du vieux seigneur et lâcha la corde. Dans un bruissement de feuilles celui-ci s’effondra aux pieds du Gen’dai. Celui-ci à genoux aida le départ de l’âme du vaincu dans la Force. Elthiriel avait vue la scène à quelques mètres à peine, elle était restée silencieuse mais elle arborait un grand sourire. La fierté l’envahissait.

Ce fut alors qu’une autre créature, pour le moins inattendue vint s’imposer dans la scène.... Un carnivore qui ressemblait fort à un buffle avec une tête plus grande avait surgit, lui et Kor’Inth avaient semble t’il eu la même cible dans la ligne de mire... Mais la bête ne semblait pas prête à l’abandonner à celui qui l’avait terrassé. Alors qu’il lui fonçait dessus le jeune mâle tenta d’entrer das l’esprit du monstre pour lui faire entendre raison, il n’avait pas de raison de l’éliminer... Mais la chose s’avérait ardue... En effet il ne s’agissait pas là d’un animal très intelligent... En effet de nombreuses personnes commettent l’erreur de croire qu’une bête est facile à s’affilier par son absence d’intelligente... Ils ont tort... Les sœurs le savent depuis bien longtemps grâce au rancor, ces aberrations de la nature, malgré leur apparence sont parmi les animaux les plus intelligent de Dathomir, c’est pour ça que les sorcières se les affilient, elles n’en prennent pas possession, elles se les associent, elles font résonner leur esprit avec celui du rancor jusqu’à ce que leur pensé se superpose. Alors celui-ci devient un allié sûr. Certains sith et jedi crurent pouvoir rivaliser avec les sœurs en possédant un rancor, mais écraser l’esprit rend l’animal fou, il y perd son intelligence et alors une part importante de sa force et à tout moment il peut ce retourner contre son dresseur, ce qui n’arrive pas chez un rancor que les sœurs ont dressé... C’est pour cela que jamais les sorcières n’ont put être concurrencées sur le dressage du rancor... Mais là la bête ne le permettait pas... Kor’Inth s’en rendit compte juste à l’instant où il allait le renverser, se jetant de justesse sur le coté il échappa à sa charge mais pas à une estafilade. Sa mère le regardait toujours, il avait oublié un élément clé dans la chasse chez les sœurs... Survivre... Et cette fois ci se fut son égo qui parla le premier... Il allait écraser l’esprit de cette bête lui imposé le respect... Il se concentra alors dans la Force, l’animal venait de se retourner et repartait à la charge... Il touchait son esprit, il l’avait entre ses mains lorsque.... Un autre était avec lui... Non il était en lui... Son père Dzeta, sa concentration l’avait fait entré en un instant en lui, perdant pied il lâcha la possession qu’il venait de débuter rejetant cet autre loin de lui. La créature lui fonçait toujours dessus, paniquait il saisit ses sabres laser, mais avant qu’il ait pu s’en servir un trait noir siffla au dessus de sa tête, Kalitha venait de tirer entre les deux yeux de la bête, l’abattant sur le coup... Dernière leçon de la chasse... Faire confiance aux autres... Avoir confiance en ses sœurs.

La chasse pris fin, ils ramenèrent au camp les dépouilles de douze bêtes qu’ils venaient de tuer... Déjà les sœurs avaient commencé à traiter la viande, ils ne pouvaient ramener les parties inutiles des animaux... Quelques quartiers de viande grillaient déjà sur le feu. Ce fut alors que Elthiriel rejoint Kor’Inth... Elle l’emmena à l’écart, plus près des ruines de la forteresse impériale qui jadis avait siégé en ces lieux. Elle déroula une couverture sur le sol et l’invita à s’assoir.
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MessageSujet: Re: Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth)   Mort et Renaissance. (PV Kor'Inth) Icon_minitimeSam 28 Nov - 23:10

Il est bon aussi de se rappeler que la planète de Dathomir a servi jadis d'avant poste Vong. Sauvage de nature et à la population limitée, ils n'ont pas eus à user de leur micro organismes. Ca donna un résultat qui eut des répercussions non voulues. Dont un bouleversement de la flore et de la Faune. Des Coraux foisonnant maintenant aux sommet des montagnes, aux hybrides de la Faunes locales. Par chance, la nature impitoyable de la planète a permis de limiter le débalancement et de trouver un nouvel équilibre tenant compte du changement de données.

Et justement, il est de ces hybrides qui s'approchent et épient. La particularité de certains prédateurs de Dathomir est l'intelligence. Et certains de ces prédateurs étant partiellement de création Vong, il n'est pas possible de les déceler dans la Force. Une Meute espionne donc le camp des sorcières, évaluant leur chance de faire un festin de la viande qui y abondent et de quelques bipèdes par la même occasion. Ils ne sont pas dupes, ils sentent La Force qui coule dans les veines des chasseresses qui fêtent leurs prises.

Mais l'Alpha, une grande femelle balafrée par de multiples combat avec des lézards lions a une conscience aïgue des lames de feu qui entaillent les chairs et laissent de cuisantes brulures. Maligne, elle évalue les chance. Se tapis avec La Meute pour trouver La Proie avec un P majuscule, qui sortira du troupeau et offrira un festin facile. Et ce n'est pas une, mais deux proies qui se présentent au crocs de La Meute. Un grand Mâle et une petite femelle... Tout deux versés dans la Force. Mais ils ne sont que deux.

Telles des ombres meurtrières, les prédateurs se faufilent et les encerclent, les coupant du reste du troupeau. Invisible et silencieux, ils attendent l'ordre de l'Alpha, telle une machine bien huilée.

*************

Du côté d'Elthiriel, la Soeur de la Nuit connait bien les environs, y ayant évolué une bonne partie de sa vie. Les ruines de l'ancienne prison Impériale n'est pas loin. Bon... c'est vrai qu'en tant que ruines, elles sont fichtrement bien conservées, les droids de maintenance semblant toujours fonctionner, des réparations étant encore régulièrement faites sur l'édifice. Mais ce n'est pas ce qui nous intéresse.

S'asseyant en tailleur devant Kor'Inth, elle le fixe droit dans les yeux. Le camp est loin, à une demi-heure de marche facile. Inspirant profondément, ce qui soulève sa délicate cage thoracique sour la solide armure en cuir de Rancor, elle sourit. Un sourire serein qui donne une autre dimension à ce fier visage délicatement tatoué.

C'est ici, exactement dans cette clairière, que j'ai trouvé ma Voie. Nous allons faire un exercice et tirer la lecon qui convient de celui-ci.

Elle ne sourit pas, mais dans la pénombre de la forêt, ses yeux rougeoyants de l'infravision parlent pour elle.

Ferme les yeux... Oublie toi, oublie ton être, ton identité.

Elle ferme elle-même les yeux et s'Immerge dans la Force. Histoire de guider l'apprenti dans la découverte de ses perceptions. Elle continue tranquillement, aiguillonnant Sargthlin dans son exploration de La Planète.

Tu vois l'insecte sous la souche? Non, pas lui, Le scarabée qui roule une crotte vers sa femelle pour qu'elle y ponde ses oeufs... Oui, voilà. Les rebuts apparamment sans valeur le sont ils réellement?

Le lézard lion qui dévore un petit Rancor... Et la femelle qui lui fracasse le crâne.... Etend ta perception plus loin. La portée de Lézards Lions dans leur tanière... Oui... Sont ils condamnés par l'événement?

Le but est de lui faire rpendre conscience que La Force n'est ni bonne Ni Mauvaise. La Force est La Vie et par ce fait même, Les Sorcières sont à son service et non l'inverse. La Force est un privilège, non un vulgaire outil. Et que dans tout, c'est La Loi du plus Fort qui prédomine et que majoritairement, chez toutes les espèces ou presque, ce sont les femelles les plus féroces et âpres au combat. Sans rien enlever aux mâles, of course. Mais c'est quelque chose que Kor'Inth ne devrait jamais oublier. Se méfier deux fois plus des femelles étrangères que des Mâles.

Et elle continue comme ca longuement, les minutes se succédant en heure, apparamment sans savoir que La Meute resserre prudemment son étau, vigilant, au cas où où le Troupeau rejoindrait les deux égarés.

Et c'est un vide dans La Force, un vide autour deux. Ils ont tout les deux consciences que toutes les espèces animales fuient subitement le secteur.

Etendant ses perceptions, Elthiriel ouvre els yeux pour apercevoir un rougeoyement fugace dans les sous bois. La Force contredisant sa Vision, elle n'a qu'un juron qui lui effleure els lèvres.

Shu! merde
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